Bozkir: la résolution 2254 du Conseil de sécurité est le seul moyen de résoudre la crise syrienne

Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a appelé à « œuvrer pour assurer l’acheminement des aides humanitaires à près de 13 millions de Syriens ».

Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a déclaré mardi que la résolution 2254 du Conseil de sécurité était « le seul moyen de répondre aux aspirations légitimes de tous les Syriens et d'assurer la paix et la stabilité en Syrie ».

C’est ce qui ressort de la réunion des membres de l'Assemblée générale sur la situation des droits de l'homme en Syrie, avec la participation du Sous-Secrétaire générale aux droits de l’homme, Ilze Brands Kehris, du président de la Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie, Sergio Paulo Pinheiro, et d’activistes syriens.

La résolution 2254 datée du 18 décembre 2015, exige de toutes les parties syriennes qu’elles mettent immédiatement fin à toutes les attaques contre les populations ou les biens civils, et demande aux Nations Unies de réunir les deux parties (Gouvernement syrien et opposition) pour entamer des négociations officielles et organiser des élections sous la supervision des Nations Unies, dans le but de mener une transition politique.

Bozkir a exhorté la communauté internationale à « œuvrer pour un cessez-le-feu permanent en Syrie et assurer l’acheminement de l'aide humanitaire à environ 13 millions de Syriens qui ont besoin d'assistance, dont 12,4 millions souffrent de la pire crise de sécurité alimentaire de l'histoire du conflit ».

Dans son témoignage, Bozkir a souligné l’impératif de « soutenir un processus politique conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité, car c'est le seul moyen de répondre aux aspirations légitimes de tous les Syriens et d'assurer la paix et la stabilité en Syrie ».

« Nous devons tous démontrer notre ferme engagement à l'indépendance, à l'unité et à l'intégrité territoriale de la Syrie, et soutenir le processus facilité par l'ONU et l'Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie (Geir Pedersen) », a-t-il ajouté.

Bozkir a averti que « les causes profondes du conflit, y compris les violations et les abus des droits de l'homme, restent encore sans réponse, et leurs auteurs n'ont pas encore répondu de leurs actes ».

La Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie avait confirmé lundi dans son rapport que le Régime de Bachar Al Assad a perpétré des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, au cours des dix dernières années, contre des civils.

Le rapport en question remet en évidence et en détail, les crimes du Régime d’Al Assad contre son peuple, faisant observer que le sort de dizaines de milliers de civils «disparus de force» n'était pas encore connu, et ce, depuis le début de la guerre en Syrie.

Dans son rapport, la Commission des Nations Unies avait appelé à un cessez-le-feu « urgent et global » dans toute la Syrie.

Elle avait également préconisé la mise en place d'un mécanisme international pour retrouver les disparus en Syrie et obliger les responsables des violations à rendre des comptes.

Source : AA

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