L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Ils haussent le ton. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont annoncé, vendredi 20 août, de nouvelles sanctions contre plusieurs hauts responsables des services de sécurité russes. Ils sont soupçonnés d'avoir eu un rôle dans l'empoisonnement de l'opposant au Kremlin Alexeï Navalny, survenu il y a exactement un an à bord d'un avion en Sibérie.
Le ministère britannique des Affaires étrangères a ciblé sept personnes, identifiées comme étant membres des services de sécurité russes (FSB). Ces individus sont frappés par des interdictions de voyager et par le gel de leurs avoirs, des mesures "prises aux côtés des alliés américains", a-t-il précisé dans un communiqué.
La Russie dénonce des sanctions "illégitimes"
Le Trésor américain a, lui, détaillé dans un communiqué distinct que neuf hauts responsables et deux laboratoires scientifiques étaient visés au total par cette troisième vague de sanctions américaines. La diplomatie russe a dénoncé dans la soirée ces sanctions "unilatérales illégitimes".
Empoisonné par un agent neurotoxique du groupe Novitchok, une substance conçue par des spécialistes soviétiques à des fins militaires, Alexeï Navalny avait été deux jours dans le coma dans un hôpital sibérien avant d'être transféré à Berlin pour y être soigné. L'opposant de 45 ans est emprisonné en Russie, où il est revenu en janvier 2021.
Source: Franceinfo