Déjà très présents aux côtés de pays en voie de développement, la Banque mondiale et le FMI s’engagent à accroître leurs efforts dans la lutte contre le changement climatique. Ils ont pris cet engagement face aux pays du G20, dont ils attendent le soutien.

Le président de la Banque mondiale, David Malpass, a annoncé que son institution a été le plus grand pourvoyeur de finance climatique en 2020 et compte bien réitérer cette performance pour l’année en cours.

La plupart des fonds sont consacrés à la revue à la hausse des contributions nationales déterminées des pays bénéficiaires de l’action climatique mondiale. L’institution a également lancé des travaux visant à intégrer le climat dans les stratégies nationales en se concentrant dans un premier temps sur les pays en voie de développement les plus vulnérables et les plus émetteurs.

« Nous nous concentrerons de manière particulière sur les pays cherchant à réaliser une transition juste du charbon vers des énergies plus abordables, fiables et durables. Nous développons également un cadre de politique fiscale et de croissance durable incluant la taxation carbone et son impact redistributif », a affirmé David Malpass.

« Nous jouerons notre rôle dans les domaines tels que l’intégration du climat dans les revenus et les politiques de dépenses publiques, les données et les risques que fait peser le climat sur la stabilité financière », a affirmé pour sa part Kristalina Georgieva, directrice du Fonds monétaire international (FMI).

La responsable a également annoncé le lancement prochain par le Fonds d’un « Climate change dashboard » afin de suivre l’impact du risque climatique sur l’économie et les mesures prises pour les mitiger.

Un tel suivi sera d’une importance capitale pour l’accélération de la transition vers une économie bas carbone, car elle permettra de déceler les défis réels et de les relever.

Source : Agence Ecofin