Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Plusieurs fonctionnaires ont été écroués, ce mercredi 28 juillet 2021 au soir, à Niamey, pour leur implication présumée dans une affaire de détournement de huit milliards de francs CFA (12 millions d'euros) du Trésor public. Cette affaire intervient après celle, l’année dernière, concernant du matériel militaire non livré et des surfacturations dans le secteur de la défense pour un montant de 32,6 milliards de francs CFA (50 millions d'euros).
Pour l’instant, ni le nombre ni l'identité des prévenus n'ont été précisés par les services du procureur de Niamey, en charge du dossier. Mais selon la presse locale, une quinzaine de personnes seraient poursuivies et d’autres personnes toujours entendues par les enquêteurs.
Le principal auteur de ce détournement serait déjà en prison depuis mai dernier. Il est accusé d’avoir fait sortir ces huit milliards de francs CFA entre 2017 et 2021 grâce à de « fausses lettres d'autorisation de paiement ». Mi juillet, le président nigérien Mohamed Bazoum révélait avoir diligenté une inspection au Trésor pour enquêter sur ces détournements de fonds, qui ciblait « un agent du service des transports de la présidence de la République ».
Et ce rapport a mis au jour une chaîne de complicités présumées impliquant des hauts responsables du Trésor, des hommes politiques et des ministres, toujours selon la presse nigérienne. Joint par RFI, Ali Idrissa responsable du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire, un réseau d’ONG qui milite pour plus de transparence, affirme que cette nouvelle affaire témoigne de la mauvaise gouvernance de l’ancien régime » de Mahamadou Issoufou. « Tous ceux qui sont impliqués doivent rendre des comptes, dit-il, et pas seulement quelques agents subalternes. »
Source: RFI