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Après trois jours de garde à vue, l’opposant nigérien Hama Amadou a été transféré lundi soir à la prison de Filingué, à environ 180 km au nord-est de la capitale nigérienne Niamey.
Les autorités judiciaires lui reprochent une implication directe dans les violences post-électorales qui ont éclaté au Niger depuis l’annonce des résultats provisoires du deuxième tour de la présidentielle, mardi dernier. Une dizaine de chefs d'accusation sont à la charge de l'ancien Premier ministre nigérien.
Les violences post-électorales avaient fait au moins deux morts et plus de 460 personnes avaient été arrêtées, d'après une déclaration antérieure du ministre de l’Intérieur, Alkache Alhada.
Plusieurs autres figures de l’opposition ont été également incarcérées, selon des médias locaux nigériens.
Parmi ces personnes figure «le général à la retraite Moumouni Boureima dit « Tchanga », ancien patron de l’armée et proche de Hama Amadou, qui a été déféré à la prison de Ouallam, à 90 kms au nord de Niamey, pour les mêmes faits », selon le journal en ligne «Actuniger».
La même source cite également Tahirou Seydou Mayaki, président de la section régionale de Tillabéri de Lumana Africa, le parti de Hama Amadou, déféré, lui, à la prison de Say, dans le sud-ouest du pays.
Pour rappel, des violences avaient éclaté la semaine dernière au Niger dès l’annonce des résultats provisoires du deuxième tour de la présidentielle, tenu le 21 février dernier.
Selon ces résultats, le candidat du parti au pouvoir, Bazoum Mohamed, a remporté la présidentielle avec 55,75 % des voix, contre 44,25% pour son adversaire Mahamane Ousmane.
Ce dernier a rejeté les résultats et réclamé la victoire avec 50,3% des suffrages.
Source : AA