Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
L'homme qui avait tenté mardi de donner un coup de couteau au président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta, est décédé, a-t-on appris dimanche. Il était hospitalisé depuis son arrestation.
L'homme qui était accusé d'avoir tenté mardi d'assassiner à l'arme blanche le président de transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, et qui était depuis aux mains des services de sécurité malien, est "décédé", a indiqué dimanche 25 juillet le gouvernement malien.
L'assaillant, dont l'identité n'a pas été dévoilée, s'était précipité vers l'homme fort du Mali durant la prière musulmane de l'Aïd al-Adha, à la Grande mosquée de Bamako, et avait tenté de lui asséner un coup de couteau.
Assimi Goïta, auteur de deux coups d'État en moins d'un an au Mali, avait reçu immédiatement le soutien de ses gardes du corps, qui ont maîtrisé l'agresseur. Le colonel Goïta était sorti indemne de l'attaque.
Son agresseur, un homme d'apparence jeune qui était vêtu d'un jeans et d'une chemise blanche, a été appréhendé et emmené manu militari par la Sécurité d'État, les services de renseignement maliens.
Enquête ouverte
Une enquête a été ouverte "pour fait de tentative d'assassinat et d'atteinte à la sûreté de l'État", selon les autorités. Mais le suspect n'a a aucun moment été présenté aux autorités judiciaires, a indiqué dimanche soir à l'AFP une source judiciaire ayant requis l'anonymat.
"Au cours des investigations qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs des infractions sus-visées, son état de santé s'est dégradé. Admis au CHU Gabriel Touré, puis au CHU du Point G (deux hôpitaux de Bamako), il est malheureusement décédé", a indiqué dimanche soir le gouvernement dans un communiqué lu sur la télévision publique ORTM. "Une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès", selon le communiqué.
"Le gouvernement rappelle toutefois que son décès ne fait pas obstacle à la poursuite de l'enquête déjà en cours au niveau du parquet de la commune II (de Bamako), surtout que les premiers indices collectés et les informations recueillies indiquent qu'il ne s’agissait pas d'un élément isolé", ajoute le gouvernement, qui n'avait jusqu'ici privilégié aucune hypothèse, dans un pays meurtri par une violence multiforme depuis des années.
Avec AFP