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- Le 22 Novembre 2024
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali a adressé un message à l'Égypte et au Soudan pour les réassurer après l'achèvement du deuxième remplissage du Barrage de la Renaissance. Le leader éthiopien a réaffirmé que cette étape ne léserait personne.
Ahmed a déclaré, dans un message en arabe publié sur son compte Twitter : "Le deuxième remplissage du barrage de la Renaissance éthiopienne sur la rivière Abay (désignation éthiopienne du Nil Bleu) a eu lieu le 20 juillet."
Et d’ajouter : "Comme je vous l'avais promis à l'avance, le 9 juillet, l'Éthiopie a rempli son barrage pendant la saison des pluies avec prudence et de manière bénéfique."
Abiy a poursuivi : "Je tiens à vous assurer une fois de plus que ce remplissage ne lésera aucun de nos pays et que le Grand barrage de la Renaissance demeurera un véritable gain et un symbole de croissance et de coopération conjointes."
Jusqu’à 07 h 40 GMT, les autorités égyptiennes et soudanaises n'avaient encore publié aucun commentaire sur les propos du Premier ministre éthiopien.
Abiy Ahmed a félicité le peuple éthiopien, lundi dernier, pour la réussite du second remplissage du Barrage de la Renaissance.
Pour sa part, le Soudan a dénoncé cette mesure, considérant que l’Éthiopie persiste "dans l’imposition de sa politique du fait accompli" en ce qui concerne le dossier du Barrage de la Renaissance. Khartoum et Le Caire ont appelé Addis-Abeba à reprendre les négociations pour conclure un accord contraignant sur le barrage.
Dans un contexte de négociations bloquées depuis des mois, l'Éthiopie a notifié, le 5 juillet dernier, l'Égypte et le Soudan, les deux pays en aval du Nil, qu’elle a entamé le processus d'un deuxième remplissage du barrage en eau, et ce, sans parvenir à un accord tripartite, ce que le Caire et Khartoum ont rejeté, considérant cette décision comme une mesure unilatérale.
Le 8 juillet dernier, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies a conclu qu'il était nécessaire de renégocier intensivement l’affaire du Barrage de la Renaissance, sous les auspices de l'Union africaine, pour signer un accord juridique contraignant qui répond aux impératifs des trois pays.
Source : AA