Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Plus de 52 000 personnes ont été touchées par les inondations, au Burundi, depuis mars dernier, selon la matrice de suivi des déplacements de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a annoncé, lundi via son site, l’Organisation des Nations unies.
Selon l’ONU, des champs entiers de cultures ont été détruits et les pertes sont estimées à « au moins une année de stocks alimentaires pour plus de
90% de Burundais qui dépendent de l'agriculture de subsistance ».
Les riverains du lac Tanganyika, dont le niveau a augmenté suite aux intempéries, ont été particulièrement affectés ces dernières années.
« Au cours des deux dernières années, de fortes pluies persistantes, suivies d'inondations, de glissements de terrain et de vents violents, ont fait monter les eaux du lac Tanganyika à des niveaux dangereux, engloutissant des routes entières, des marchés, des cours d’école et des églises », selon la même source.
Deuxième lac le plus profond du monde, le lac Tanganyika est partagé entre le Burundi, la Tanzanie, la Zambie et la République démocratique du Congo. Selon l’ONU, aucun de ces pays n'a été épargné par la dévastation.
Le Burundi fait partie des 20 pays les plus vulnérables aux changements climatiques. Il est aussi l'un des moins bien préparés à les combattre en raison de la gravité exceptionnelle des risques naturels. En mai 2021, le pays comptait 127 775 déplacés internes, dont 54% de femmes. Environ 85% de ces déplacements ont eu lieu en raison des catastrophes naturelles.
Source : AA