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- Le 28 Octobre 2024
Le ton est monté vendredi 16 juillet entre la Maison Blanche et Facebook à propos de la désinformation liée aux vaccins : Joe Biden a accusé la plate-forme de « tuer des gens », et cette dernière a balayé ces critiques en disant aider « à sauver des vies, un point c’est tout ».
« Ils tuent des gens. La seule pandémie que nous avons touche des personnes qui ne sont pas vaccinées. Ils tuent des gens » : voilà la réponse sans appel qu’a faite le président américain, à qui l’on demandait quel était son message à destination de groupes tels que Facebook, alors qu’il s’apprêtait vendredi à quitter la Maison Blanche pour le week-end.
La réponse du groupe de Mark Zuckerberg ne s’est pas fait attendre, et elle est cinglante : « Les faits montrent que Facebook aide à sauver des vies, un point c’est tout », a assuré le réseau social dans un communiqué. « Nous ne nous laisserons pas distraire par des accusations qui ne reposent pas sur des faits », a répliqué le groupe. Il fait valoir que « plus de 2 milliards de personnes ont vu sur Facebook des informations faisant autorité sur le Covid-19 et les vaccins, c’est plus que n’importe où ailleurs sur Internet. Plus de 3,3 millions d’Américains ont utilisé notre outil pour savoir où et comment se faire vacciner. »
Une pandémie des « non-vaccinés »
Inquiète de voir s’enliser la campagne de vaccination au moment même où la propagation du variant Delta provoque une recrudescence de cas, la Maison Blanche a nettement durci le ton contre les grands groupes technologiques, leur demandant de lutter davantage contre les fausses informations. La désinformation « coûte des vies », a dit vendredi Vivek Murthy, l’administrateur de la santé publique des Etats-Unis. « Les groupes technologiques ont laissé la désinformation polluer notre environnement », a-t-il ajouté, en leur réclamant d’agir « rapidement et avec constance contre les plus grands diffuseurs » de fausses informations.
« Les personnes non vaccinées représentent presque l’intégralité des hospitalisations et des décès », a relevé Jeff Zients, le coordinateur de la réponse à la pandémie à la Maison Blanche. Cette recrudescence de la maladie est alimentée par le variant Delta, qui représente désormais plus de 80 % des nouveaux cas, selon le site spécialisé Cov-spectrum.
Jeudi, la porte-parole de l’administration Biden, Jen Psaki, avait déjà visé plus particulièrement Facebook. « Il y a environ 12 personnes qui produisent 65 % de la désinformation hostile aux vaccins sur les réseaux sociaux. Toutes restent actives sur Facebook, alors que certaines ont été bannies d’autres plates-formes », avait-elle dit. « Facebook doit être plus rapide pour supprimer les messages dangereux et violant les règles, des messages qui enfreignent leurs règles persistent souvent pendant des jours. C’est trop long », avait-elle dit.
Source : Le Monde avec AFP