Les réserves pétrolières estimées à 14 milliards de barils : L’Algérie devra concilier consommation et production

Alors que la production en hydrocarbures conventionnels baisse depuis quelques années, l’Algérie devra faire face à la hausse de la consommation énergétique nationale.

Dans un rapport publié mardi dernier par Rystad Energy, un cabinet spécialisé dans la recherche énergétique, consacré aux réserves pétrolières récupérables dans le monde, il en ressort que les ressources de pétrole techniquement récupérable ont baissé de 10% cette année comparativement aux estimations de l’année dernière.

Le même rapport a précisé que le total des ressources pétrolières récupérables à 1 725 milliards de barils, une réduction significative par rapport à l’estimation de 1 903 milliards de barils de l’année dernière.

Sur ce total, qui montre l’estimation de la quantité de pétrole techniquement récupérable dans le futur, environ 1 300 milliards de barils sont suffisamment rentables pour être produits avant l’an 2100 à un prix réel du Brent de 50 dollars le baril, précise le même rapport.

Dans ce scénario, la production mondiale de pétrole et de gaz naturel tombera en dessous de 50 millions de barils par jour d’ici 2050… », déclare Per Magnus Nysveen, responsable de l’analyse de Rystad Energy.

En termes de volumes absolus retirés des producteurs non membres de l’OPEP, les ressources récupérables restantes aux États-Unis sont désormais réduites à 214 milliards de barils, soit une perte de 30 milliards de barils par rapport à l’estimation de l’année dernière, a indiqué Rystad Energy qui précise que la Chine subit la deuxième perte la plus importante avec ses ressources récupérables restantes désormais limitées à 50 milliards de barils, une révision à la baisse de 26 milliards de barils.

S’agissant de l’Algérie, le rapport de Rystad Energy a évalué les réserves pétrolières techniquement récupérables à 14 milliards de barils.

L’Algérie arrive à la 3e position en Afrique, derrière le Nigeria et la Libye, dont les réserves pétrolières récupérables sont estimées à 20 milliards de barils pour chacun des deux producteurs.

Les ressources récupérables restantes des pays de l’OPEP sont réduites de 53 milliards de barils pour s’établir à 741 milliards de barils, a encore précisé le même rapport.

L’Iran et l’Arabie saoudite ont les révisions les plus importantes, perdant 11 milliards de barils chacun, les volumes de pétrole récupérable saoudien étant désormais calculés à 288 milliards de barils et les volumes iraniens à 101 milliards de barils. .

Dans cette révision, l’Arabie saoudite conserve la pole position en tant que producteur avec les plus gros volumes de ressources pétrolières récupérables (288 milliards de barils), selon Rystad Energy qui a indiqué que les États-Unis arrivent en deuxième place (214 milliards de barils), la Russie en troisième (149 milliards de barils) et le Canada en quatrième (138 milliards de barils).

Source : Algerie-Eco

 

De la même section Economie