Toyota annonce pour la première fois une baisse de sa production
- Le 31 Octobre 2024
Les cours du pétrole ont continué leur chute ce vendredi, se dirigeant vers une perte hebdomadaire qui devrait être la plus importante depuis mars dernier, dans un contexte d'ambiguïté persistante concernant le sort de l’accord d’augmentation de la production pétrolière, dans le cadre des pourparlers de l’OPEP+.
À 07 h 05 GMT, les contrats à terme de référence sur le brut Brent, pour une livraison en septembre, se sont échangés à 73,12 dollars le baril, avec une baisse de 0,48 %, soit 35 cents.
De leur côté, les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate, pour une livraison en août, ont chuté de 0,45 %, soit 32 cents, à 71,33 dollars le baril.
Le brut Brent devrait enregistrer une perte hebdomadaire d'environ 3 %, la baisse hebdomadaire la plus rapide depuis le mois de mai dernier. Pour sa part, le brut américain WTI se dirige vers une perte d'environ 4 %, qui est la perte hebdomadaire la plus forte depuis le mois de mars.
Les nouvelles contradictoires concernant les pourparlers de l’OPEP+, portant sur la production pétrolière, ont fortement impacté le moral des courtiers en pétrole.
Ces nouvelles contradictoires confondent également les marchés assoiffés de plus d'approvisionnement, dans un contexte de la forte demande des économies solides, qui se remettent des répercussions de la pandémie de coronavirus, avec à leur tête, les États-Unis et la Chine.
Le 5 juillet dernier, les pourparlers, qui ont duré cinq jours au sein de l'alliance OPEP+, ont échoué après le rejet des Émirats arabes unis d’une proposition russo-saoudienne stipulant une augmentation limitée de la production pétrolière tout en prolongeant les restrictions approuvées il y a plus d'un an, jusqu'à la fin de l’année 2022.
À un moment où certaines sources affirment que les Émirats arabes unis et le reste des pays de l’alliance sont parvenus à un accord permettant de mettre fin à la crise, le ministère de l'Énergie des EAU a démenti l'existence d'un accord et a déclaré que les pourparlers se poursuivaient toujours.
La question porte en ce moment sur l'approbation des 23 membres de l'OPEP+ d’une hausse du quota de référence de la production de brut des Émirats arabes unis à 3,65 millions de barils par jour, contre le quota d’environ 3,16 millions de barils par jour reconnu actuellement, ce qui permettrait à Abou Dhabi d’injecter plus de pétrole dans les marchés mondiaux.
Le quota de production de référence constitue la base sur laquelle la part de production des pays membres est calculée, dans le cadre des réductions de production de pétrole en vigueur, au sein de l'alliance depuis mai 2020.
Les cours du brut sont confrontés à un autre facteur modérateur, à savoir la hausse des infections par le coronavirus, avec la propagation du nouveau variant Delta, et l’énième imposition de restrictions aux déplacements et aux voyages par de nombreux pays.
Source : AA