Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
L'organisation de défense de droits de l'homme Amnesty international (AI) a réclamé la libération immédiate et sans conditions de l'ancien président malien de la transition Bah N'Daw er de son ancien premier ministre Moctar Ouane.
L'ONG a, en outre, dénoncé dans un communiqué, l’assignation à domicile prolongée des deux personnalités et ce depuis le 27 mai dernier après leur arrestation le 24 du même mois.
Selon Samira Daoud directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, les raisons de sécurité évoquées par les autorités actuelles ne peuvent justifier ces détentions illégales et autres violations.
Elle ajoute que cette détention arbitraire viole l’article 4 de la constitution malienne et de l’article 9.1 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par le pays.
La Directrice régionale d'Amnesty souligne, par ailleurs, que ces personnalités sont privées de liberté, depuis bientôt deux mois.
En plus, des deux anciens dirigeant de la Transition, des généraux de l'armée malienne sont également en détention depuis le coup de force du 24 mai dernier précise, Samira Daoud. Il s'agit des généraux Mohamed Lamine Ballo et Souleymane Doucouré, qui avaient été nommés respectivement ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, et ministre de la Défense. Ils avaient eux aussi été arrêtés et conduits au camp militaire de Kati, où ils sont toujours détenus.
“Les autorités maliennes doivent garantir le respect des obligations internationales du pays en matière de droits humains et notamment procéder à la libération dans les plus brefs délais de ces quatre personnalités publiques, en s’abstenant d’imposer des conditions à propos de leur sécurité” prévient la directrice régionale de l'organisation de droits de l'homme.