L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Les personnes inculpées dimanche représentent un spectre très large de l’opposition locale, avec d’anciens députés chevronnés comme James To ou Claudia Mo, des universitaires, des avocats, des travailleurs sociaux et nombre de militants plus jeunes.
Un mois après une vague de répression au cours de laquelle plus 50 personnes, dont certaines des figures les plus connues du mouvement prodémocratie, avaient été arrêtées, la police hongkongaise a annoncé, dimanche 28 février, à nouveau des poursuites pour « complot en vue de commettre un acte de subversion » contre 47 membres de la mouvance prodémocratie.
Les personnes inculpées représentent un spectre très large de l’opposition locale, avec d’anciens députés chevronnés comme James To ou Claudia Mo, des universitaires, des avocats, des travailleurs sociaux et nombre de militants plus jeunes.
Il s’agit du groupe le plus important inculpé le même jour au nom de la loi draconienne sur la sécurité nationale que Pékin a imposée à Hongkong l’an dernier en réponse aux mois de manifestations qui avaient ébranlé la ville en 2019. L’ex-colonie britannique avait alors traversé sa pire crise politique depuis sa rétrocession en 1997 à la Chine.
Et Pékin a entrepris l’année dernière une reprise en main musclée de sa région théoriquement semi-autonome. Celle-ci s’est notamment concrétisée par le nouveau texte de loi qui a été imposé fin juin 2020 sans débat au sein du Conseil législatif de Hongkong et qui s’attaque à quatre types de crimes : la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères. Ces poursuites sont passibles de la prison à perpétuité.
Source : Le Monde avec AFP