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- Le 22 Novembre 2024
Le parquet avait menacé les militants d’opposition de peines allant de vingt à cinquante jours de prison s’ils prenaient part aux manifestations prévues dimanche.
Plusieurs dizaines de manifestants d’opposition ont été interpellés par la police, dimanche 28 février, au Kazakhstan. Ils s’étaient rassemblés pour appeler à la libération des « prisonniers politiques » dans cet autoritaire pays d’Asie centrale.
Environ cinquante protestataires ont notamment été arrêtés dans la capitale, Astana, avant même d’avoir pu rejoindre le rassemblement prévu dans un parc, où l’Internet mobile semblait avoir été coupé. Plusieurs d’entre eux ont scandé « liberté pour les prisonniers politiques ! » alors qu’ils étaient traînés vers les fourgons de la police.
Le parquet avait menacé les militants d’opposition de peines allant de vingt à cinquante jours de prison s’ils prenaient part aux manifestations prévues dimanche dans plusieurs villes de ce pays riche en ressources naturelles.
Cette mobilisation intervient après une résolution du Parlement européen appelant à donner la priorité à la défense des droits humains dans les relations avec le Kazakhstan, où les Européens ont observé une « détérioration inquiétante » en la matière.
Cette résolution non contraignante du 11 février a dénoncé « des lacunes systémiques en matière de respect des libertés d’association, de réunion et d’expression » dans cette ex-république soviétique. Elle a également critiqué les « décisions judiciaires secrètes » qui ont interdit deux groupes d’opposition affiliés à l’ancien ministre de l’énergie Moukhtar Abliazov, au motif d’« extrémisme ».
Le ministère des affaires étrangères kazakh a estimé que cette résolution avait été « initiée par des politiciens hostiles et alimentée par des informations inexactes ».
Source : Le Monde avec AFP