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- Le 22 Novembre 2024
Les médias canadiens ont rapporté, lundi soir, que la Première Nation Penelakut (autochtone) a affirmé avoir « localisé plus 160 tombes non-identifiées et non-documentées » ensevelis à proximité du site de l’ancien pensionnat pour Autochtones de l'île Kuper en Colombie-Britannique.
Les médias locaux ont relayé un communiqué publié par la Première Nation Penelakut qui s’est dit « profondément endeuillée par ce rappel du nombre d'enfants qui ne sont jamais revenus dans leur famille ».
« Nous savons que nous avons de nombreux frères et sœurs issues de nos communautés voisines qui ont été envoyés au pensionnat pour Autochtones de l'île Kuper », poursuit le communiqué signé par les représentants de la Nation autochtone.
« Il est impossible, poursuit le texte, de se remettre à la suite d'actes génocidaires et de violations des droits de la personne ».
« La guérison est un processus continu, parfois ce processus se déroule bien, et parfois nous perdons d'autres personnes, car le fardeau est trop grand », insiste le communiqué.
Une fois de plus, rappelle le texte, « nous sommes confrontés aux traumatismes de ces actes génocidaires et chacune de ces confrontations nous permet de guérir un peu ».
« Le courage n'est pas l'absence de peur, mais l'action malgré la peur », conclut le communiqué de la communauté autochtone.
Il s’agit de la troisième découverte macabre du genre, en moins de deux mois, près de pensionnats anciennement gérés par des agrégations de l’Eglise catholique.
Les restes d’enfants autochtones ont été découverts, sur les sites de pensionnats gérés par l’Eglise catholique, à la fin des mois de mai et de juin écoulés. Il s’agit respectivement de 215 et de 751 enfants près des pensionnats de Kamloops et de Marieval dans les provinces de la Colombie-Britannique (ouest) et du Saskatchewan (centre-ouest).
Ces découvertes horribles ont provoqué une onde de choc au Canada poussant la classe politique, dans sa majorité, à sommer l’Eglise catholique à présenter des excuses officielles, étant responsable de la gestion de ces pensionnats, chose que l’Eglise s’obstine encore à le faire.
Source : AA