Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
« Huit militaires, poursuivis notamment pour homicides et blessures involontaires, ont été relaxés, jeudi 8 juillet, par le tribunal correctionnel de Paris » en France, a rapporté, vendredi, le journal gabonais, La Libreville.
La justice française s’est prononcé sur le sort de huit militaires jugés pour homicides et blessures involontaires après un accident d'hélicoptère en exercice au Gabon en 2009, au cours duquel huit soldats français avaient péri.
Le procureur avait requis le 25 juin une relaxe générale après trois semaines d'audience, estimant qu'«aucun» des prévenus n'était «responsable» de cet accident.
Le 17 janvier 2009, un Cougar s'était abîmé quelques instants après son décollage du pont d'un bâtiment de la Marine nationale qui naviguait dans le golfe du Biafra pendant un exercice militaire franco-gabonais baptisé «N'gari».
Sur les dix militaires à bord, seuls deux avaient survécu. Les investigations sur l'accident avaient exclu une cause mécanique et conclu à une erreur de pilotage dans un contexte de nuit noire.
Huit militaires, dont le commandant du navire, avaient cependant été renvoyés devant la justice en 2018, soupçonnés d'avoir mal évalué en amont les risques de cette mission.
Les prévenus, parmi lesquels le chef du détachement français au Gabon et le commandant du navire en 2009, étaient poursuivis pour avoir validé, une semaine avant le crash, un entraînement dégradé du pilote de l’hélicoptère alors que le radar d’appontage du bateau était en panne.
D’autres étaient poursuivis pour avoir autorisé – ou ne pas avoir empêché – le décollage alors que ce radar était toujours défaillant et qu’un changement d’équipe au dernier moment avait abaissé le niveau d’expérience général pour ce type d’opération délicate.
Source : AA