Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a rassuré les peuples soudanais et égyptien sur le fait qu'ils ne subiront pas de dégâts "importants" dus au remplissage du barrage de la Renaissance.
C’est ce qui ressort d’un tweet publié par le Premier ministre, un jour après la tenue de la session du Conseil de sécurité sur le différend avec l'Égypte et le Soudan à propos du barrage.
« Je tiens à assurer les peuples soudanais et égyptien qu'ils ne subiront pas de dommages importants à cause du remplissage du barrage, car il ne prend qu'une petite partie du débit de l'eau (du Nil) », a-t-il-écrit.
Le Premier ministre a souligné que "le barrage peut être une source de coopération avec l'Egypte et le Soudan", sans mentionner d’amples détails.
Concernant le Soudan, il a indiqué que le barrage de Roseires sera plus résilient et ne sera pas soumis à de fortes fluctuations du débit des eaux du Nil.
Le barrage de Roseires est un barrage hydroélectrique en béton portant le même nom que la ville soudanaise, située à environ 20 km du barrage de la Renaissance et à 550 km de la capitale, Khartoum.
"Les pays riverains du Nil bénéficieront d'une prospérité mutuelle", a ajouté Abiy Ahmed.
A noter que le Conseil de sécurité a tenu une session sur le Grand Barrage éthiopien, deuxième du genre après celle tenue l'année dernière, sans émettre une décision sur le projet de résolution arabe, qui appelle à la poursuite des négociations entre l'Égypte, l'Éthiopie et Soudan pour une durée de 6 mois, afin de parvenir à un accord sur les règles du remplissage et de l’exploitation du barrage.
Le Conseil de sécurité a renvoyé la question à l'Union africaine, appelant les trois pays à poursuivre la voie des négociations, sans fixer de date limite, comme l'ont demandé l'Égypte et le Soudan.
L’Ethiopie a, de son côté, notifié lundi et mardi aux pays en aval du Nil, l'Égypte et le Soudan, du début d'un deuxième remplissage du barrage, sans parvenir à un accord tripartite, ce que le Caire et Khartoum ont rejeté, dénonçant une mesure unilatérale.
Addis-Abeba insiste sur le remplissage du barrage, en juillet et en août prochain, sans procéder à un accord préalable avec les pays riverains, indiquant qu’elle ne souhaite pas porter préjudice à ses voisins, et que l'objectif du barrage est de produire de l'électricité à des fins de développement.
Tandis que l'Egypte et le Soudan insistent pour parvenir à un accord tripartite sur le remplissage et l'exploitation du barrage afin d'assurer leur part annuelle des eaux du Nil.
Source : AA