RDC : frappes de l’armée contre cinq bastions des rebelles en Ituri

L’armée congolaise a annoncé avoir détruit cinq positions des rebelles des Forces démocratiques alliés (ADF) dans le nord–est de la République démocratique du Congo (RDC) où un état de siège avait été décrété par le Président Felix Tshisekedi depuis deux mois.

« Grâce aux bombardements des hélicoptères de combat de l'armée, de 10h à 15h le lundi 5 juillet 2021, les FARDC ont détruit 5 bastions des ADF/MTM situés à l'est de la RN4, axe Komanda-Beni au sud du territoire d'Irumu », souligne l’armée, dans un communiqué signé, mardi, par son porte-parole en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo.

Les bastions bombardés sont ceux de Masangalo, Mugulu mugulu, belu 2, Mont Aina et Zunguluka dans le sud du territoire d’Irumu, en Ituri. Ces frappes ont été soutenues au sol par des opérations des « commandos pour contrer l’ennemi », a déclaré l’officier joint par Anadolu.

Aucun bilan de ces frappes n'a été dévoilé par l'armée congolaise.

Les forces militaires ont récemment renforcé leurs effectifs dans la région après que le président Félix Tshisekedi ait dénoncé des « magouilles » au sein de l’armée, faisant notamment allusion aux détournements des primes des soldats par des gonflements des listes par des fictifs.

En Ituri, province riche en or et en pétrole, l’armée congolaise fait face à plusieurs groupes armés dont deux sont les plus sanglants.

En plus de l’ADF dont les Etats–Unis et le Canada affirment qu’il est affilié à Daech, les troupes congolaises et les Casques bleus de l’ONU font face à la coopérative pour le développement du Congo (CODECO) dont les combattants sont accusés d’être auteurs de multiples exactions visant des civils.

Même si l’ADF est d’origine ougandaise, 60 % de ses combattants sont des congolais recrutés alors que d’autres sont de diverses nationalités africaines.

Source : AA

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