Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Cette libération survient au lendemain de l’enlèvement de 317 jeunes filles scolarisées dans un autre établissement du pays.
Les 42 personnes, dont 27 enfants, enlevées il y a une dizaine de jours dans une école du centre-ouest du Nigeria, ont été libérées, ont annoncé les autorités locales, samedi 27 février.
Dans la nuit du 16 au 17 février, des hommes armés avaient attaqué le pensionnat public d’enseignement secondaire de Kagara, tuant un étudiant et emmenant avec eux 27 élèves, trois professeurs et 12 membres de familles du personnel.
Les « bandits », comme les désignent les autorités, terrorisent les populations locales, mènent des kidnappings de masse contre rançon, enlevant désormais des enfants dans des écoles, pillent les villages et volent le bétail.
Vendredi 26 février, 317 jeunes filles scolarisées dans l’Etat de Zamfara, plus au nord, ont été également enlevées dans leurs dortoirs. Une opération de sauvetage est en cours, composée de forces de sécurité, mais aussi de villageois en colère. Le président, Muhammadu Buhari, très critiqué pour sa gestion de la situation sécuritaire catastrophique dans le nord du Nigeria, a assuré vendredi soir qu’il ne « céderait pas au chantage » des bandits.
A chaque nouveau kidnapping de masse, les autorités, fédérales ou locales, affirment ne payer aucune rançon aux ravisseurs pour la libération des otages, ce qui est peu probable au regard des experts en sécurité, qui craignent que ce mode de kidnappings se multiplie dans la région.
Ces bandes criminelles sont motivées par l’appât du gain, mais certaines ont tissé des liens forts avec les groupes djihadistes présents dans le nord-est. Ces violences criminelles ont fait plus de 8 000 morts depuis 2011, et forcé plus de 200 000 personnes à fuir leur domicile, selon un rapport du groupe de réflexion International Crisis Group, publié en mai 2020.
Source : Le Monde avec AFP