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- Le 22 Novembre 2024
Le Trésor américain a imposé, vendredi, de nouvelles sanctions contre 22 personnalités impliquées dans le coup d'État militaire au Myanmar.
"Parmi les personnes sanctionnées figurent 7 membres éminents de l'armée birmane, qui continue de recourir à la force meurtrière contre la population, notamment des enfants et des membres de minorités ethniques", a indiqué le ministère par voie de communiqué.
Et le communiqué de signaler que les 15 autres "sont les conjoints ou les enfants adultes de hauts responsables militaires, qui ont été précédemment sanctionnés''.
De son côté, la directrice de l'office de contrôle des actifs étrangers (OFAC), Andrea Jackie, a déclaré : ''La répression qu'exerce l'armée contre la démocratie ainsi que ses campagnes favorisées par la violence brutale contre le peuple du Myanmar sont inadmissibles''.
Elle a souligné que la décision annoncée aujourd'hui "démontre la volonté des États-Unis de continuer à imposer des sanctions contre l'armée du Myanmar et de recourir à la poursuite des responsables du coup d'État militaire".
Dans un communiqué distinct, le département américain du Commerce a placé vendredi sur la liste noire 4 entités sur fond de leur soutien à l'armée birmane.
Au début du mois de février, des chefs de l'armée ont mené un coup d'État, suivi de l'arrestation de hauts dirigeants du pays, dont le président Win Myint et la chancelière Aung San Suu Kyi.
Selon les Nations Unies, au moins 872 personnes non armées ont été tués dans tout le Myanmar depuis le coup d'État, tandis que des milliers d'autres ont été blessés.
Concernant les sanctions américaines contre le peuple iranien, le Trésor américain a annoncé, vendredi, la levée de ses sanctions contre 3 citoyens iraniens.
Un porte-parole du ministère a souligné que la levée des sanctions "ne reflète pas un changement dans la politique de sanctions du gouvernement américain envers l'Iran, et n'a rien à voir avec les négociations en cours concernant le rétablissement par les États-Unis et l'Iran de l'accord nucléaire à Vienne", selon ce qu'a rapporté le site US News.
Le porte-parole a expliqué que les Iraniens dont les noms ont été retirés de la liste des sanctions sont : Behzad Ferdous, Mehrzad Ferdous et Mohammad Reza Dezfulan.
Washington s'est retiré, en mai 2018, de l'accord nucléaire signé en 2015 entre l'Iran et le groupe 5+1, qui comprend la Russie, le Royaume-Uni, la Chine, les États-Unis, la France et l'Allemagne.
Le 12 juin, un sixième round de négociations, lancé en avril dernier, a repris à Vienne pour relancer l'accord nucléaire.
Le plan d'action global conjoint de 2015, nom officiel de l'accord, imposait des contraintes draconiennes au programme nucléaire iranien et créait un solide régime d'inspections en échange de la levée de sanctions internationales et américaines particulièrement sévères.
Source : AA