Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Au Sénégal, l’assemblée nationale a levé vendredi l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, visé par une plainte pour ‘’viols répétés’’ et ‘’menaces de mort’’.
La plénière tenue à huis clos en l’absence de Sonko, par ailleurs principal opposant du président Macky Sall, fait suite à la restitution des travaux de la commission ad hoc mise en place pour statuer sur le cas du leader du parti (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité).
Les députés de l’opposition ont refusé de participer au vote.
Sonko, ancien inspecteur des impôts radié de la fonction publique en 2016, a déclaré jeudi « Je refuse de répondre à cette procédure viciée. Je dis non à la levée viciée et illégale d’une immunité que nous confère la confiance et le suffrage de nos concitoyens ».
Il a, en outre, fait part de son « arrestation imminente programmée par Macky Sall » qu’il considère comme l’instigateur « du complot » qui vise à briser son ascension politique.
Convoqué le 8 février par la gendarmerie, Ousmane Sonko avait refusé de se présenter sous couvert de son immunité parlementaire. Des manifestations avaient éclaté le même jour dans la capitale Dakar et à Ziguinchor (région sud). Une vingtaine de ses partisans avaient été arrêtés dans les deux villes.
Des soutiens et responsables de son parti avaient été interpellés quelques jours après.
« Trente-trois personnes ont été arrêtées et cinq autres placées sous mandat de dépôt », a affirmé Sonko jeudi.
Source : AA