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- Le 22 Novembre 2024
Le président du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur français Nicolas De Rivière, a affirmé jeudi que les membres du Conseil continueront de se consulter sur l'extension du mécanisme d'acheminement de l'aide humanitaire à la Syrie, avant son expiration le 11 juillet.
C'est ce qu'il a annoncé lors d'une conférence de presse à l'occasion de l'accession de son pays à la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de juillet.
De Rivière a déclaré : ''Il est très probable que les consultations entre les membres du Conseil concernant le mécanisme d'extension de l'aide à la Syrie se poursuivront jusqu'aux dernières minutes avant le 10 de ce mois''.
Le mécanisme d'acheminement de l'aide transfrontalière des Nations Unies à la Syrie depuis le point de passage de Bab al-Hawa à la frontière turque, prend fin le 11 juillet.
La prolongation du mécanisme nécessite l'approbation d'au moins 9 membres du Conseil de sécurité, à condition qu'aucun des cinq membres permanents, à savoir la Russie, la Chine, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, ne s'y oppose.
Le président du Conseil de sécurité a souligné que "l'acheminement d'une aide humanitaire à la Syrie depuis l'intérieur de la Syrie et sous la supervision du régime d'Assad ne suffira pas''.
"La situation actuelle sur le terrain ne le permet pas, et la fermeture du mécanisme d'aide transfrontalière entraînera une baisse significative de l'aide fournie au peuple syrien", a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne la situation dans la région éthiopienne du Tigré, De Rivière a déclaré qu’une séance ouverte aurait lieu vendredi après-midi, mais il est probable qu'aucune déclaration ou décision ne sera publiée après celle-ci.
Les Nations Unies ont annoncé, jeudi, que la situation au Tigré demeure instable et imprévisible, après que le gouvernement a annoncé un cessez-le-feu unilatéral.
Concernant le dossier nucléaire iranien et les négociations de Vienne, le président du Conseil de sécurité a déclaré : ''Nous devons finaliser un arsenal de mesures visant à assouplir les sanctions imposées à l'Iran, et œuvrer pour que les États-Unis reviennent à l'accord nucléaire signé en 2015 ."
Le 12 juin, un sixième round de négociations, lancé en avril, a repris dans la capitale autrichienne, Vienne, pour relancer l'accord.
En 2015, l'Iran a signé l'accord nucléaire avec les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et l'Allemagne. En revanche, l'ancien président américain Donald Trump, a choisi de se retirer unilatéralement de l'accord en 2018.
Source : AA