Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Les trois militaires qui avaient organisé le coup d’état manqué en 2019 au Gabon ont écopé de « 15 ans de prison ferme et d’une amende de 31 millions de FCFA (47 mille euros) », selon le verdict rendu, jeudi, par la Cour spéciale militaire de Libreville, a rapporté le journal local, Gabon Review.
Selon le journal Top infos Gabon, les trois militaires ont été reconnus coupables de « vol, association de malfaiteurs, séquestration et atteinte à la sûreté de l'Etat ».
Le même journal a souligné que « quant aux gendarmes poursuivis pour le crime de complicité d'atteinte à la sûreté de l'État, ils ont été tous reconnus non-coupables par la cour ».
Les gendarmes ne sont pas coupables car le jour du coup d’Etat manqué, ils étaient « en fraction à la maison Gabon Télévisions et n’ont jamais fait partie de leur action ».
La même source a souligné que d’après l’ONG SOS Prisonniers, « les sous-officiers de la gendarmerie sortent de la prison centrale ce jeudi 01 juillet après plus de deux ans en détention ».
Les auteurs de cette tentative de coup d’Etat en janvier 2019 au Gabon ont affirmé jeudi 24 juin à leur procès qu’ils voulaient ainsi empêcher un putsch d’un frère du Président Ali Bongo Ondimba, alors en convalescence après un AVC.
Le 7 janvier 2019, un groupe d’une dizaine de militaires, mené par le lieutenant Kelly Ondo Obiang, membre de la garde républicaine (GR), l’unité d’élite et garde prétorienne du Président, avait appelé sur les ondes de la Radio-télévision gabonaise (RTG) au soulèvement populaire, disant vouloir sauver le pays du « chaos ».
Mais ils n’avaient pas été suivis par les Gabonais et la tentative de putsch avait rapidement tourné court. Deux putschistes avaient été abattus par les forces de sécurité et Kelly Ondo Obiang arrêté comme huit autres militaires.
Le coup d’Etat manqué avait eu lieu alors que le Président gabonais, Ali Bongo, se trouvait alors en convalescence au Maroc, à la suite d’un grave AVC deux mois plus tôt.
Bongo avait disparu du paysage politique de longs mois et, durant cette absence, son directeur de cabinet, le Franco-Gabonais Brice Laccruche Alihanga, était devenu le véritable homme fort du Gabon.
Source : AA