Le président nigérien Mohamed Bazoum a promis, jeudi, une "victoire proche" contre le groupe terroriste Boko Haram, lors d'une rencontre avec les forces de défense et de sécurité de Diffa, dans le sud-est du Niger.

"Je voudrais vous demander de croire dans ce que nous allons faire, parce que nous sommes engagés pour vous et nous ne lésinerons sur aucun moyen pour que notre réponse face à l'ennemi soit toujours conséquente et que la victoire soit proche", a-t-il déclaré face aux officiers, sous-officiers et hommes de rang de la garnison militaire de Diffa.

"Nous sommes sur le bon chemin grâce à vous et nous vous soutiendrons de façon que nous aboutissions à cette victoire que vous allez nous offrir", a-t-il ajouté.

Le président Mohamed Bazoum est arrivé à Diffa jeudi en début de matinée, dans le cadre d'une visite de travail de trois jours. Il est accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, dont le ministre de la Défense Alkassoum Indatou et celui de l'Intérieur Alkache Alhada.

Frontalière du nord du Nigéria, la région de Diffa est confrontée depuis 2015 à des attaques récurrentes de Boko Haram. Ces attaques ont contraint des milliers de personnes à fuir leurs villages et hameaux, aussi bien du côté de Diffa que des États voisins du Niger.

Selon un document de la présidence nigérienne publié à l'occasion de la visite du président Mohamed Bazoum, la région compte actuellement 150 mille personnes déplacées "principalement originaires du Nigéria et des autres villages aux alentours".

Ces dernières semaines, les autorités nigériennes ont procédé au rapatriement de milliers des personnes déplacées dans leurs villages de la région de Diffa. Le mardi 23 juin, le gouverneur de la région de Diffa Issa Lémine a lancé la première phase du retour des déplacés du village de Barwa et de ses environs.

Quelque 6 mille personnes sont concernées par cette phase.

"Compte tenu de l'évolution positive de la situation sur le terrain et les changements d'options opérées, le gouvernement décide de donner son feu vert aux populations déplacées pour retourner dans leurs villages d'origine", avait-il indiqué dans un discours.

Source : AA