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- Le 22 Novembre 2024
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a déclaré, lundi, que “les derniers événements dans la région du Tigré en Éthiopie sont très préoccupants".
Dans un communiqué publié par son porte-parole, Stéphane Dujarric, il a déclaré que ces événements “montrent encore qu'il n'y a pas de solution militaire à la crise”.
Il ajouté dans son communiqué, dont l’Agence Anadolu a reçu une copie,”Je viens de discuter avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et j'espère que les hostilités s'arrêteront effectivement”.
Il a poursuivi en rappelant "la nécessité de protéger les civils, de parvenir à acheminer une aide humanitaire aux personnes nécessiteuses et de trouver une solution politique”.
Plus tôt lundi, les forces rebelles en Éthiopie sont entrées dans la ville de Mekele, la capitale de la région du nord du Tigré, selon l’agence américaine “Bloomberg”.
L’agence a cité des personnes proches du sujet déclarant que les forces rebelles sont entrées dans la capitale du Tigré cet après-midi, ce qui “représente un recul dans les efforts d'Abi Ahmed pour mettre la région sous le contrôle des forces fédérales”.
La région du Tigré en Éthiopie est en proie à des troubles sécuritaires depuis le 4 novembre 2020, lorsque des affrontements ont éclaté dans la région entre l'armée fédérale et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).
Avant qu'Addis-Abeba n'annonce le 28 du même mois que l’opération de “maintien de l'ordre” a pris fin par le contrôle de toute la région, malgré des informations faisant état de violations continues des droits humains dans la province, tandis que des milliers de civils ont été tués et plus de deux millions de personnes ont été déplacées.
Source : AA