Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Alors que les résultats sont attendus la semaine prochaine, les élections législatives éthiopiennes de ce lundi font déjà débat. Des irrégularités ont été observées par différents acteurs le jour du scrutin.
Les irrégularités constatées lors du scrutin suffisent-elles à remettre en cause la légitimité du vote ? Pour les États-Unis, c’est oui. Washington qualifie les élections qui se sont déroulées le 21 juin dernier de « considérablement imparfaites ». Le secrétaire d’État Antony Blinken appelle ainsi à un dialogue national inclusif pour mettre fin à l’instabilité politique.
Un appel amplifié par la délégation de l’Union européenne et 13 ambassades occidentales à Addis-Abeba, qui évoquent un environnement politique restreint. « Les élections ne peuvent pas à elles seules résoudre la crise politique éthiopienne », estiment-elles dans un communiqué.
Côté éthiopien justement, là aussi les échanges fusent. Le gouvernement assure que le processus électoral a été respecté, y compris la liberté de la presse. La commission éthiopienne des droits de l’homme, rattachée au gouvernement, parle de l’absence d’abus massifs systématiques et généralisés.
La commission évoque cependant de nombreux cas d’intimidations. Des faits également relayés par les cinq principaux partis d’opposition éthiopiens qui accusent le parti de la prospérité du Premier ministre d’avoir interféré dans le processus électoral.
De leur côté, les observateurs de la société civile ont relevé plus de 400 incidents considérés comme « critiques » lors du scrutin.
Source: RFI