« Les 12 ressortissants russes et lituaniens qui étaient placés sous surveillance à l'hôtel Résidence de Ndjamena, sont désormais libres de quitter le pays », a indiqué à l’Agence Anadolu, sous couvert d’anonymat un responsable de ministère tchadien des Affaires étrangères.

D’après cette source, ces étrangers quitteront le Tchad le vendredi 25 juin après avoir effectué un test Covid.

« Leur matériel ainsi que leurs passeports leur ont été restitués et ils sont libre de leur mouvement en attendant leur départ du Tchad vendredi », a souligné ce responsable.

Au nord du Tchad, onze Russes, dont deux femmes, et une Lituanienne ont été interpellés le 15 juin par les forces de défense dans la ville de Faya Largeau.

Ramenés par un avion militaire dans la capitale Ndjamena, ils ont été placés en résidence surveillée dans un hôtel en attendant la fin de l'enquête en cours, pour déterminer les raisons de leur présence dans une zone considérée comme « rouge ».

Le ministère tchadien des Affaires étrangères a assuré dans une note verbale à l'ambassade russe de Ndjamena, qu'ils « n'ont jamais été arrêtés », mais plutôt mis à l'abri pour leur éviter d'être kidnappés ou tués.

La présence de ce groupe de touristes dans une « zone rouge » où des incursions rebelles sont régulièrement signalées, pas très loin de la Libye et après une attaque menée par des soldats centrafricains et des paramilitaires russes de Wagner en territoire tchadien fin mai, avait éveillé de lourds soupçons des autorités tchadiennes.

Le 19 mai, un groupe de 7 "touristes" est arrivé à Yaoundé, au Cameroun. Les "touristes" ont traversé la frontière avec le Tchad le 25 mai où ils ont été rejoints par cinq autres "touristes", dont un ressortissant de Lituanien.

Le 28 mai, tout le groupe est parti de la capitale tchadienne pour un voyage de trois semaines à travers le territoire.

Le groupe se dirigeait vers le nord du pays, vers la frontière avec la Libye, lorsqu'il a été intercepté.

Source : AA