Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Douze jours après sa nomination à la tête du gouvernement centrafricain, Henri-Marie Dondra a dévoilé mercredi 23 juin la liste de son gouvernement.
« Sur proposition du premier ministre », le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a nommé, mercredi, par décret, 32 ministres dont six femmes. L'ancien gouvernement comptait 36 ministres.
Les représentants des groupes armés qui ont fait leur première entrée dans le gouvernement en 2019 suite à l’accord de paix de Khartoum, restent en place.
Le ministère de la Défense a été confié à Jean-Claude Rameaux Bireau, le neveu et conseiller économique au président Touadéra.
Le ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique a été confié au contrôleur général de police, Michel Nicaise Nassin, en remplacement de Wanzet Linguissara.
Ce nouveau gouvernement compte six femmes, dont les anciennes telles que Virginie Mbaíkoua au ministère de l’Action humanitaire et Sylvie Baipo aux Affaires étrangères.
Il y a aussi les nouvelles entrantes, à savoir, Marguerite Ramadan au ministère de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, Vincente Maria Lionelle Jennifer Saraiva-Yanzere au ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme, Nicole Nkoue au ministère de l’Urbanisme, de la réforme foncière, de la ville et de l’Habitat et Mme Michelle Mwanga au ministère du Travail, de l’emploi, de la protection sociale et de la formation professionnelle.
L’opposant Serge Ghislain Djorie, candidat malheureux à la présidentielle de décembre dernier, a été désigné ministre de la Communication et des médias. Il devient ainsi le porte-parole du gouvernement.
Une grande partie de l’ancien gouvernement est restée inchangée, Guismala Amza reste au ministère des Travaux publics, Pierre Somse au ministère de la Santé et Justin Gourna Nzacko au ministère des Postes et télécommunications.
La mise en place de ce nouveau gouvernement est faite conformément aux exigences de l’accord de paix signé le 6 février 2019 entre le gouvernement et les groupes armés centrafricain dit « Accord de Khartoum » sur initiative de l’Union africaine.
Elle intervient au moment où les Centrafricains sont en attente d’un dialogue « républicain » tel que annoncé en mars par le président Touadéra. Ce dialogue vise à réconcilier les Centrafricains après les troubles qui ont secoué le pays pendant les élections de décembre dernier.
Source : AA