Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
La ministre libyenne des Affaires étrangères Najla al-Mangoush, a déclaré que l'initiative sera présentée lors de la Conférence de « Berlin II », et vise à unifier l'armée sous un même commandement et à mettre en œuvre le cessez-le-feu.
La ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla al-Mangoush, a annoncé, mardi, que son pays présentera, lors de la Conférence de « Berlin II », une initiative pour la réconciliation nationale et l'unification de l'armée sans aucun parti pris.
C’est ce qui ressort des déclarations télévisées de la cheffe de la diplomatie libyenne, publiées sur la page officielle du ministère libyen des Affaires étrangères, dans lesquelles elle a passé en revue les réalisations de son département aux niveaux national et international.
« L'initiative est basée sur les dispositions de la feuille de route décidée par le Forum de dialogue politique libyen », a fait observer Al-Mangoush.
Et la responsable libyenne d’ajouter, « Nous avons constaté depuis la Conférence de « Berlin I » jusqu'à aujourd'hui que malgré l'unification du pouvoir exécutif, la signature de l’accord de cessez-le-feu, ainsi que les prémices de l'ouverture de la route côtière, une forme de ralentissement persiste encore dans la mise en œuvre du reste des dispositions convenues».
« Il fallait donc réfléchir à une formule pratique que nous proposerons dans le cadre de cette Conférence (Berlin II) visant à fixer un calendrier précis pour la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et des recommandations de la Conférence de « Berlin I ». Nous ne pouvons accepter que les textes restent lettres mortes », a-t-elle précisé.
Al-Mangoush a souligné que « l’article 1er de cette initiative prévoit d'étendre la souveraineté nationale à l'ensemble du territoire libyen, de mettre fin à la présence étrangère et de libérer la décision politique nationale de toute contrainte interne ou externe ».
« L'initiative comprend également le lancement d'une réconciliation nationale globale, avec pour objectif d'organiser les élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre 2021. », a fait savoir la cheffe de la diplomatie libyenne.
Al-Mangoush a expliqué que l'initiative « proposera la création d'un groupe de travail international présidé par la Libye, qui se réunira périodiquement au niveau des ministres des Affaires étrangères dans le but de soutenir et de renforcer la vision libyenne relative au règlement de la crise, de manière à consacrer la souveraineté nationale, libérer la décision libyenne de toute contrainte, et soutenir les autorités dans la mise en œuvre de leur stratégie aux niveaux politique, sécuritaire, économique et financier au service des intérêts du peuple libyen ».
La ministre libyenne a souligné que l'initiative « se concentrera sur la création de mécanismes exécutifs pour résoudre le problème sécuritaire et économique, visant à unifier l'armée libyenne sous un même commandement, à activer l'accord de cessez-le-feu et à mettre en œuvre ses conditions, notamment en fixant un calendrier clair pour le retrait de toutes les forces étrangères et mercenaires du pays».
Les travaux de la Conférence de « Berlin II » débuteront mercredi, dans l'attente d'une large participation internationale et onusienne, pour discuter des moyens de stabiliser la Libye, des préparatifs des élections prévues pour la fin de cette année et du retrait des mercenaires du pays.
En janvier 2020, Berlin avait accueilli une conférence avec une participation internationale pour contribuer à trouver une solution au conflit libyen, laquelle, s'est soldée par des recommandations dont un accord pour un cessez-le-feu complet et durable dans le pays.
Une sortie de crise se profile en Libye depuis que le gouvernement d’unité nationale et le nouveau Conseil Présidentiel ont pris leurs fonctions le 16 mars 2021, pour conduire le pays aux élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre prochain.
Source : AA