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- Le 22 Novembre 2024
Le président élu de l'Iran, Ebrahim Raeisi, a appelé, lundi, les États-Unis à respecter leurs engagements au titre de l'accord nucléaire de 2015, excluant toute nouvelle négociation sur le programme nucléaire du pays.
Lors de sa première conférence de presse après la victoire à l'élection présidentielle du 18 juin, Raeisi a déclaré que son message à l'administration de Joe Biden est de respecter à nouveau ses obligations découlant de l'accord et de lever les sanctions imposées à Téhéran.
Le président Raeisi a affirmé que Washington devait être "reconnu responsable" de la violation de ses engagements dans le cadre de l'accord nucléaire, également connu sous le nom de "Plan d'Action Global Conjoint" ou PAGC.
Il a déclaré que la campagne de "pression maximale" menée par les États-Unis contre Téhéran avait échoué, excluant toute nouvelle négociation avec l'Occident sur le programme nucléaire iranien.
À la question de savoir s'il serait disposé à rencontrer Biden, Raeisi a répondu d'un seul mot : Non.
Ebrahim Raeisi a déclaré que la délégation iranienne qui négocie actuellement avec les puissances mondiales à Vienne pour relancer l'accord nucléaire assurera le suivi des pourparlers. Il a ajouté que la levée des sanctions et le retour des États-Unis au respect de leurs engagements au titre de l'accord seront suivis d'une vérification par l'Iran.
Le sixième cycle de négociations entre l'Iran et les puissances mondiales pour relancer l'accord nucléaire de 2015, a été ajourné dimanche, les délégués étant retournés dans leurs capitales respectives pour des consultations et pour prendre des décisions finales.
Le président nouvellement élu a qualifié le programme de missiles balistiques de l'Iran de "non négociable", une position maintenue par tous les gouvernements précédents à Téhéran.
Il a également déclaré que la politique étrangère de son gouvernement ne se limiterait pas à l'accord nucléaire et qu'il chercherait à interagir avec le monde entier. Il a également évoqué la volonté de son gouvernement d'entretenir des "relations amicales" avec les pays voisins.
Ebrahim Raeisi a déclaré que les relations avec la Chine ont une "grande potentialité" d'expansion, qualifiant Pékin d'allié important pour l'Iran. Il a également promis le soutien continu de Téhéran au "peuple opprimé de Palestine", affirmant qu'il faut lui donner le droit de déterminer son destin.
Concernant le Yémen, il a déclaré que l'Iran était opposé à toute intervention étrangère dans ce pays ravagé par la guerre et qu'il était favorable à ce que les Yéménites dirigent leur propre pays.
Le nouveau président iranien a également déclaré que les politiques internes de son gouvernement seraient axées sur "l'amélioration des moyens de subsistance de la population" et sur le "rétablissement de la confiance de la population dans le gouvernement".
Raeisi a également fait de la lutte contre la corruption une priorité de son gouvernement, qu'il entend mener dès le premier jour.
Source : AA