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- Le 22 Novembre 2024
D’origine indienne et natif du Kenya, Mahmud Jamal (54 ans) a grandi au Royaume-Uni avant de venir s’installer au Canada, son pays d’accueil, avec sa famille, à l’âge de 14 ans
Le juge à la Cour d’appel de l’Ontario, Mahmud Jamal, a été nommé, jeudi, par le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, au poste de juge à la Cour suprême, devenant ainsi le premier magistrat non-blanc à siéger à la plus haute juridiction du pays.
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, jeudi, par le Premier ministre Trudeau sur son compte officiel du Réseau social « Facebook ».
« Je suis heureux d’annoncer la nomination de l’honorable juge Mahmud Jamal à la Cour suprême du Canada », lit-on dans le communiqué.
Trudeau a relevé que « Respectée dans le monde entier, la Cour suprême du Canada est reconnue pour sa solidité, son indépendance et l’excellence de ses juges », se disant « convaincu que le juge Jamal, grâce à sa très vaste expérience dans les milieux juridique et universitaire et à son dévouement au service des autres, sera un atout précieux pour le plus haut tribunal de notre pays ».
« Le juge Mahmud Jamal a eu une brillante carrière durant laquelle il s’est toujours dévoué au service des autres. Il sera un précieux atout pour la Cour suprême. C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui sa nomination historique au plus haut tribunal du Canada », poursuit le texte.
Pour pallier le départ à la retraite de la juge Rosalie Siberman, la mission de nomination de son successeur, en l’occurrence, Mahmud Jamal, a été confiée à un Comité consultatif indépendant et impartial qui a initié le processus de sélection depuis le mois de février dernier.
D’origine indienne, Mahmud Jamal est né au Kenya et a grandi en Angleterre avant de s’installer, à l’âge de 14 ans, avec sa famille à Edmonton, capitale de la province canadienne anglophone de l’Alberta (ouest).
Diplômé en économie et en droit de plusieurs facultés canadienne (Toronto, McGill) et américaine (Yale), il a occupé du sa carrière le poste d’auxiliaire de juge à la Cour d’appel du Québec et à la Cour suprême.
Bilingue, il a longtemps exercé en tant qu’avocat en matière commerciale, fiscale, administrative, pénale, constitutionnelle et publique de même qu’il a enseigné plusieurs disciplines juridiques au sein des Universités canadiennes et est l’auteur de nombreux articles dans les revues de droit.
Avant sa récente nomination, il a été juge à la Cour d’appel de l’Ontario depuis 2019.
Source : AA