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- Le 22 Novembre 2024
Avec une troisième vague de la pandémie Covid-19 qui s’accélère, le continent africain se rapproche du pic de la première vague, soit plus de 120 000 cas hebdomadaires enregistrés en juillet 2020, selon de nouvelles données publiées jeudi par le bureau de l’OMS en Afrique.
Lors d’un point de presse en visioconférence depuis Brazzaville, mercredi, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a déclaré que le continent avait dépassé les 5 millions de cas de Covid-19 contre 136 000 décès.
« Au niveau continental, nous observons une augmentation de cas similaire au pic de la première vague en juillet 2020 et environ 50 % du pic de la deuxième vague en janvier 2021 », a souligné Moeti.
Selon l’OMS, les cas en Afrique sont passés à plus de 116 500 au cours de la semaine se terminant le 13 juin, contre près de 91 000 cas la semaine précédente.
D’après les données de cette organisation, l’Afrique reste sujette à une augmentation du nombre de cas de Covid-19 semaine après semaine, alors que dans les cinq autres régions de l’OMS à travers le monde, le nombre de nouvelles infections continue de baisser.
Cinq pays représentent 76 % des nouveaux cas : l’Afrique du Sud (1,77 million des cas) avec 43 %, suivie par la Tunisie (374 312 cas), la Zambie (118 850 de cas), l’Ouganda (40 734 cas) et la Namibie (67 021 cas).
Face à cette hausse, certains pays ont durci les mesures contre la propagation de la pandémie.
La Namibie par exemple a décrété mardi une limitation à dix personnes des rassemblements publics, afin de tenter de freiner la hausse exponentielle des nouvelles infections au coronavirus dans le pays.
Selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), ce pays de 2,5 millions d'habitants est actuellement en deuxième position, après les Seychelles, en termes de nouveaux cas enregistrés par million d'habitants et par jour.
L’Ouganda qui est aussi parmi les pays les plus affectés, a adopté des mesures plus strictes.
Le pays a décidé de fermer les écoles pour six semaines et la plupart des rassemblements interdits, tout comme les déplacements non essentiels entre districts.
Parmi les facteurs expliquant cette tendance à la hausse, l’OMS avance « le manque d’adhésion aux mesures de prévention, qui a alimenté cette nouvelle flambée ».
Par ailleurs, cette nouvelle flambée s’explique en partie aussi par le difficile déploiement de la vaccination sur le continent, surtout par rapport au reste du monde.
Selon l’OMS, vingt-trois pays africains ont utilisé moins de la moitié des doses qu’ils avaient reçues jusqu’à présent, dont quatre pays qui connaissent une résurgence.
Source : AA