Lors d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies Volkan Bozkir a exhorté Moscou et Kiev à "rechercher une solution pacifique au conflit, sur la base de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine, par le biais d'un dialogue politique direct et autres mécanismes pacifiques".

C'est ce qui ressort de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies sur "la situation dans les territoires temporairement occupés de l'Ukraine" avec la participation de représentants des États membres des Nations Unies.

Bozkir a déclaré au début de la réunion que les États membres doivent s'engager mutuellement à respecter la souveraineté, l'intégrité territoriale, la liberté et l'indépendance politique.

Il a également salué le cessez-le-feu, entré en vigueur en Ukraine en juillet de l'année dernière, tout en exhortant toutes les parties à continuer à respecter l'accord et à y adhérer.

"Nous exhortons toutes les parties à rechercher une solution pacifique au conflit, sur la base de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine, par le biais d'un dialogue politique direct et d'autres mécanismes pacifiques", a-t-il martelé.

Les négociateurs de Russie, d'Ukraine et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe sont parvenus à un accord en juillet dernier pour un cessez-le-feu complet entre les forces gouvernementales et les séparatistes pro-russes, dans l'est de l'Ukraine.

Depuis l'intervention de la Russie en Crimée, après le renversement du régime de l'ancien président ukrainien, Viktor Ianoukovitch (proche de Moscou), fin 2013, les relations ukraino-russes vont de mal en pis.

La situation s'est aggravée en raison du soutien de Moscou aux séparatistes qui lui sont fidèles à Donetsk, dans la région du Donbass et dans la péninsule de Crimée (sud), en plus de l'annexion ultérieure de la Crimée par la Russie à ses territoires à la suite d'un référendum unilatéral en mars 2014.

De temps à autre, des affrontements se poursuivent dans le Donbass, entre les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes qui ont déclaré leur prétendue indépendance en 2014.

En février 2015, les dirigeants de la Russie, de l'Allemagne, de l'Ukraine et de la France sont parvenus à un accord dans la capitale biélorusse, Minsk, pour établir un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, créer une zone tampon et retirer les armes lourdes.

Cet accord, connu sous le nom d '"Accord de Minsk 2", est considéré comme suite de "l'Accord de Minsk 1", qui a été signé par des représentants du gouvernement ukrainien et des séparatistes sous les auspices de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, en septembre 2014.

Source : AA