Les cours du pétrole ont augmenté en début de séance de ce mercredi, se hissant à leurs plus hauts pics depuis trois ans, soutenus par la reprise de la demande mondiale et l'amenuisement des prévisions quant à un retour imminent des approvisionnements en brut iranien.

Les données préliminaires de l'American Petroleum Institute (API) ont montré, dans la soirée du mardi, que les réserves de brut aux États-Unis ont diminué de 8,5 millions de barils, au cours de la semaine dernière qui s’est achevée au 11 juin dernier.

Plus tard dans la journée, les données finales sur les réserves de pétrole brut aux États-Unis, au cours de la semaine dernière seront publiées par l'US Energy Information Administration (EIA).

À 05 h 30 GMT, les cours des contrats à terme du brut Brent pour une livraison en août ont augmenté de 0,81 %, soit 59 cents, à 74,60 dollars le baril, le plus haut niveau depuis octobre 2018.

Les cours des contrats à terme de brut américain West Texas Intermediate, pour une livraison en juillet, ont également augmenté de 0,70 %, soit 50 cents, à 72,62 dollars le baril.

Après six cycles de pourparlers iraniens avec les grandes puissances occidentales dans la capitale autrichienne Vienne, ouvrant la voie à un possible retour des États-Unis dans le giron des pays signataires de l'accord sur le nucléaire iranien, après leur retrait en mai 2018, il demeure encore peu probable qu’une conclusion favorable ne se profile à l’horizon dans l'immédiat.

Par conséquent, le retour à un plein potentiel des approvisionnements en pétrole iranien (3,86 millions de barils par jour en situation normale) sur les marchés mondiaux restera en suspens pour une période ultérieure au cours de cette année.

Source : AA