Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le Soudan a annoncé ce lundi, une visite du ministre de l’irrigation, Yasser Abbas, prévue dans le journée du mardi, pour participer aux réunions des ministres des pays du Bassin oriental du Nil, en Ethiopie.
Selon l’agence de presse officielle soudanaise, Abbas se rendra à Addis-Abeba accompagné par Moustaf al-Zoubair, directeur de l'organe technique des ressources en eau, pour participer à la 33ème rencontre des ministres des pays du Bassin oriental du Nil (réunissant le Soudan, l'Egypte et l'Ethiopie).
Et d'expliquer que la réunion aura pour objet le rapport des experts techniques et un certain nombre de projets proposés pour être mis en œuvre dans le Bassin Oriental du Nil.
L’agence de presse officielle a souligné que ces projets seront exécutés par l'intermédiaire du bureau de technique régional( INTRO) qui mènera ses activités sous la supervision des ministres du Bassin Oriental du Nil.
Plus tôt, dans la journée du lundi, le Soudan annoncé avoir accepté un accord provisoire partiel afin de remplir le Barrage de la Renaissance avant son entrée en service, sous réserve de signer les termes de l’accord précédant, et de garantir la continuité des négociation selon un calendrier déterminé.
“INTRO” est une Bureau régional dont le quartier générale est installé à Addis- Abeba. Il a été créé en 2002 par un accord entre l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie dans le cadre de l'Initiative du bassin du Nil, et réunit plusieurs pays dont le Soudan, l'Égypte, l'Éthiopie, le Soudan du Sud, l'Érythrée, l'Ouganda, la République du Congo, le Burundi, la Tanzanie, le Rwanda et le Kenya.
Depuis près de 10 ans, les trois pays ont entamé des négociations difficiles autour du barrage.
Addis-Abeba campe sur ses position concernant le remplissage du barrage, et ce, même s'il ne parvient pas à un accord avec Le Caire et Khartoum. De leur côté, les deux autres parties insistent sur la nécessité de parvenir d'abord à un accord tripartite, pour s'assurer que leur part annuelle des eaux du Nil ne soient pas affectée.
Source : AA