Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Deux militaires guinéens comparaissent depuis samedi devant un tribunal militaire pour leur présumée implication dans les explosions qui ont fait plus de cent morts le 7 mars dernier, ont rapporté des médias locaux mardi.
« Le lieutenant-colonel Valentin Nzang Ega, le chef du camp, et le caporal José Antonio Obama Nsue, ont comparu, samedi, devant un tribunal militaire pour homicides, dommages, incendie, négligence, imprudence punissable ayant provoqué des décès », a rapporté sur son site la télévision d'Etat guinéenne (TVGE).
Selon la TVGE, le procureur militaire de la ville de Bata, Alejandro Mitogo, a requis une peine de 70 ans de prison contre le caporal José Antonio Obama Nsue et de 30 ans contre le lieutenant-colonel Valentin Nzang Ega.
Des explosions d’un dépôt d’armes et de munitions d'un camp militaire à Bata avaient fait au moins 107 morts et 615 blessés, dimanche 7 mars 2021.
La première explosion s’était produite dimanche 7 mars en début d’après-midi, dans le camp militaire de Nkoa Ntoma, situé dans la capitale économique équato-guinéenne, elle a été suivie de trois autres détonations dans cette base qui abrite notamment les forces spéciales ainsi que des éléments de la gendarmerie.
Le président Obiang Nguema Mbasogo avait accusé les militaires responsables du camp de « négligences », pour avoir stocké sans protection ni surveillance autant d'explosifs en plein milieu de quartiers d'habitations.
Le ministère de la Défense avait expliqué que ce sont des « munitions de gros calibre » qui avaient explosé, provoquant une « des ondes de choc détruisant totalement de nombreuses maisons avoisinantes ».
Source : AA