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- Le 22 Novembre 2024
Les membres du G7 ont demandé dimanche à la Russie de réagir contre les auteurs de cyberattaques et de demandes de rançon qui orchestrent leurs activités sur son territoire, à l'issue d'un sommet qui s'est tenu en Angleterre.
Ils ont également demandé à Moscou dans un communiqué commun d'arrêter tout "comportement de déstabilisation" ainsi que "toute activité malveillante", et l'ont exhorté à mener une enquête sur l'utilisation des armes chimiques.
Selon le texte, la Russie doit "rendre responsable ceux qui, sur son territoire, mènent des attaques par rançongiciel (des logiciels qui prennent en otage des données en échange de rançon), utilisent les monnaies virtuelles pour blanchir les rançons et sont l'auteurs d'autres cybercrimes".
Plusieurs attaques de grande ampleur ont été menées dans les dernières semaines, une ciblant Colonial Pipeline, le plus gros oléoduc des Etats-Unis, et une autre perturbant les activités de JBS USA, spécialiste de la commercialisation de viande de boucherie.
La Grande-Bretagne a par le passé dit que la Russie était l'un des principaux soutiens de ces cyberattaques, lesquelles constituent, selon les membres du G7, une menace de plus en plus importante.
La demande d'une enquête sur l'utilisation des armes chimiques fait suite à l'empoisonnement de l'opposant au régime Alexeï Navalny en août dernier. Ce dernier, retenu en Russie, accuse Vladimir Poutine d'avoir ordonné son assassinat, ce que le Kremlin nie.
"Nous exhortons la Russie à enquêter rapidement et à expliquer l'utilisation d'arme chimique sur son territoire", peut-on lire dans le communiqué du G7.