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- Le 22 Novembre 2024
L'Azerbaïdjan a remis 15 soldats arméniens aux autorités de leur pays, en échange de la carte de 97 000 mines anti-chars et antipersonnel dans la région d'Aghdam, a annoncé samedi le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.
Le communiqué de la diplomatie azerbaïdjanaise rapporte que les soldats détenus ont été remis à l'Arménie à la frontière entre l'Azerbaïdjan et la Géorgie avec la participation de représentants géorgiens.
« Nous apprécions le soutien du gouvernement géorgien dirigé par le Premier ministre Irakli Garibachvili pour la mise en œuvre de cette action humanitaire », a souligné le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères dans son communiqué.
Le communiqué a évoqué également le rôle de médiateur du secrétaire d'État américain Antony Blinken, du secrétaire d’État américain adjoint chargé des Affaires européennes et eurasiennes, Philip Reeker, du président du Conseil européen Charles Michel, ainsi que de la présidence suédoise de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
« L'obtention de la carte des champs de mines permettra de sauver la vie et de préserver la santé de dizaines de milliers de nos concitoyens dont les démineurs, d'accélérer les projets de reconstruction initiés à Aghdam par le Président de la République d'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, ainsi que le retour des personnes déplacées », a-t-il ajouté.
La région azerbaïdjanaise d'Aghdam a été récemment libérée après son occupation de près de trois décennies par les forces arméniennes.
Au moins 20 civils azerbaïdjanais et sept soldats ont été tués, et plus d'une centaine de personnes ont été blessées, par des mines antipersonnel posées par les forces armées arméniennes, depuis que les deux pays ont conclu l'instauration d'un cessez-le-feu au Haut-Karabakh le 10 novembre dernier.
Au cours d'un conflit de 44 jours ayant opposé l'Azerbaïdjan à l'Arménie du 27 septembre au 9 novembre 2020, l'Azerbaïdjan a libéré huit régions de l'occupation arménienne, notamment le Haut-Karabakh et le district d'Aghdam.
Le cessez-le-feu signé à l'automne dernier est considéré comme une défaite militaire et diplomatique pour l'Arménie, dont les forces armées, conformément à l'accord signé à Moscou, se sont retirées des zones occupées par les colons et les soldats arméniens depuis le début des années 1990, suite à l'implosion du bloc soviétique.
Source : AA