Les cours du pétrole brut ont chuté en début de séance de ce mardi, et ce, pour la deuxième journée consécutive, sous l’impulsion des craintes d'un fort retour des réserves de brut iranien sur le marché mondial.

Le sixième cycle des négociations complexes entre l'Iran et les grandes puissances occidentales devrait débuter, au cours de cette semaine, dans la capitale autrichienne Vienne, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Les Etats-Unis devraient revenir dans le giron des pays signataires de l’accord si les négociations sont menées à bien.

L'adhésion de Washington et la levée des sanctions contre Téhéran, signifierait le retour des approvisionnements en pétrole brut de la République islamique sur les marchés mondiaux, avec une exportation quotidienne moyenne de 2,3 millions de barils, sur une production totale de 3,86 millions de barils.

À 05 h 30 GMT, le cours des contrats à terme sur le brut Brent pour une livraison en août a chuté de 0,81 %, soit 58 cents, à 70,91 dollars le baril.

De leur côté, les cours des contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate, pour une livraison en juillet, ont chuté de 0,76 %, soit 53 cents, à 68,70 dollars le baril.

Les exportations iraniennes de pétrole vers le marché mondial ont diminué en novembre 2018, après l’imposition de sanctions pétrolières par Washington sur la production et les approvisionnements.

La baisse des cours d'aujourd'hui a eu lieu malgré l'annonce, faite lundi, par le secrétaire général de l'OPEP, Mohammed Barkindo, faisant état de la diminution des réserves pétrolières des pays développés de 6,9 millions de barils en avril, sur une base mensuelle.

Dans un communiqué de presse, Barkindo a déclaré que les réserves de pétrole dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui réunit les 37 économies les plus puissantes au monde, en avril, avaient diminué de 160 millions de barils en comparaison avec l’année dernière.

Source : AA