Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
La semaine dernière, le président Muhammadu Buhari a pris la décision de suspendre indéfiniment l'activité de la plateforme dans le pays car elle avait supprimé un tweet de son compte personnel
Mardi, des ONG opérant au Nigeria ont déposé une plainte contre le président Muhammadu Buhari devant la Cour de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), suite à sa décision de suspension de l'activité de la plateforme Twitter dans le pays.
Femi Falana, l'un des défenseurs des droits humains les plus éminents du Nigeria, a déclaré dans un communiqué de presse que de nombreuses ONG opérant dans le pays et 176 citoyens ont déposé une plainte contre Buhari devant le tribunal susmentionné, en raison de la suspension de Twitter.
Fana a ajouté dans une interview accordée aux médias locaux que cette interdiction "porte atteinte au droit des Nigérians à la liberté d'expression et à l'accès à l'information, y compris en ligne".
Vendredi dernier, le gouvernement nigérian a annoncé la suspension jusqu'à nouvel ordre de la plateforme, après la suppression par Twitter d'un tweet du président Buhari.
Mercredi dernier, Twitter a effacé un tweet du président nigérian, le qualifiant d'"offensant", après que le président eut menacé des militants séparatistes présumés dans le sud-est du pays.
Le Président avait rappelé dans son tweet que plus d'un million de personnes sont mortes pendant la guerre civile de 1967-1970 qui a éclaté lorsque les séparatistes ont demandé l'indépendance du Biafra au Nigeria, guerre pendant laquelle Buhari a combattu les séparatistes. "Nous, qui avons combattu pendant 30 mois contre eux sur le terrain, emploierons le langage qu'ils comprennent", avait-il partagé.
Source : AA