Stoltenberg et Biden discutent de la Chine avant le Sommet de l'OTAN

"Nous observons que la Chine présente davantage d'opportunités pour nos économies, nous devons garder le contact avec ce pays quant au changement climatique et le contrôle des armes", a insisté le SG de l'OTAN

Le Secrétaire général de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg a déclaré avoir discuté de la Chine avec le Président américain, Joe Biden.

Stoltenberg s'est exprimé aux journalistes à l'issue de sa réunion à huis clos avec Biden, mardi aux États-Unis.

Les deux responsables ont discuté de la Russie, de la Chine, du terrorisme, des cyber-menaces ainsi que des conséquences sécuritaires du changement climatique.

"Biden a évoqué surtout les préparatifs au Sommet de l'OTAN qui se tiendra la semaine prochaine à Bruxelles, a dit Stoltenberg. Nous sommes convenus de discuter des moyens de renforcer notre alliance durant ce Sommet."

Stoltenberg a souligné qu'aucun pays ne pourra lutter tout seul contre les difficultés actuelles au monde, et a noté que l'Europe et le Canada ont augmenté leurs dépenses pour l'OTAN ces dernières années.

"Une Alliance puissante est bon non seulement pour l'Europe mais aussi pour les États-Unis, a-t-il poursuivi. Aucune superpuissance n'a autant d'amis et d'alliés que les États-Unis au sein de l'OTAN. J'ai hâte d'accueillir Biden à Bruxelles. Notre discussion a été très positive."

Stoltenberg a en outre salué de la décision de Biden de se réunir avec son homologue russe, Vladimir Poutine, à l'issue du Sommet de l'OTAN.

"Le dialogue avec la Russie n'est pas un signe de faiblesse, a-t-il dit. Nous sommes puissants et nous sommes unis."

Notant qu'ils ont également discuté de la Chine avec Biden, Stoltenberg a affirmé que ce pays sera l'un des sujets de l'agenda au sommet.

"Nous observons que la Chine présente davantage d'opportunités pour nos économies, nous devons garder le contact avec ce pays quant au changement climatique et le contrôle des armes", a-t-il insisté.

Stoltenberg a fait remarquer que la Chine deviendra bientôt la plus grande économie au monde.

"Mais la Chine ne partage pas les mêmes valeurs que nous, a-t-il fait savoir. Nous voyons comment elle empêche les manifestations démocratiques à Hong Kong, ses politiques envers les Ouïghours, ses voisins et Taïwan."

Interrogé sur la plus grande question qui figurerait dans l'agenda, Stoltenberg a conclu : "Le plus grand problème auquel nous faisons face maintenant, c'est le fait de vivre dans un monde de plus en plus imprévisible. Nous observons que la concurrence mondiale augmente également. Ainsi, nous devons être prêts à faire face simultanément aux divers défis et menaces."

Source : AA

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