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- Le 22 Novembre 2024
Le ministre allemand des Affaires étrangères dit espérer que l'Iran "fera rapidement montre de la volonté politique nécessaire pour que les négociations arrivent à leur terme"
L'Allemagne a exhorté l'Iran, lundi, à intensifier ses efforts diplomatiques visant à relancer l'accord nucléaire conclu en 2015 entre Téhéran et les six puissances mondiales (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne).
S'adressant à la conférence annuelle des ambassadeurs allemands, à Berlin, Heiko Maas a déclaré : "Nous espérons maintenant que l'Iran fera rapidement montre de la volonté politique nécessaire pour que ces négociations arrivent à leur terme."
L'Iran et les puissances mondiales reprennent leur sixième cycle de négociations cette semaine à Vienne, dans le but de parvenir à un accord final et de relancer l'accord nucléaire de 2015.
Berlin a exprimé un optimisme prudent sur les négociations nucléaires en cours, affirmant que si elles "se déroulent bien", d'importants points de friction subsistent encore.
"Globalement, sur la situation à Vienne, on peut dire que les discussions se déroulent bien, mais de nombreux points importants soulèvent également des questions qui doivent être clarifiées. Des questions importantes subsistent", a déclaré la porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Maria Adebahr.
"La perspective est donc globalement positive, mais il n'y a toujours pas de progrès à signaler, les discussions étant encore intenses. De ce point de vue, il n'est pas possible aujourd'hui d'anticiper et de dire s'il y aura un succès", a-t-elle ajouté.
La porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères a souligné qu'il était trop tôt pour prédire l'issue des négociations menées dans la capitale autrichienne, mais son pays souhaite un retour à l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, communément appelé Plan d'action global conjoint (PAGC).
" Nous ne cachons pas que nous souhaitons, et ce depuis des mois, un retour au PAGC dès que possible et une nouvelle adhésion à cet accord ", a déclaré Adebahr.
Les six pays continuent de discuter des moyens de relancer l'accord, que le président américain de l'époque, Donald Trump, a unilatéralement abandonné en mai 2018.
La délégation américaine ne participe pas à la réunion avec les autres puissances mondiales, car l'Iran refuse de négocier directement avec les États-Unis tant que les sanctions imposées sous l'ère du président Trump ne sont pas levées.
Dans le cadre de cet accord, Téhéran s'engageait à limiter son activité nucléaire à des fins civiles et, en contrepartie, les puissances occidentales acceptaient d'abandonner leurs sanctions économiques contre l'Iran.
Les États-Unis se sont toutefois retirés unilatéralement de l'accord en 2018, sous la présidence de Trump, dans le cadre de leur politique dite de "pression maximale", et ont réimposé des sanctions sévères à l'Iran, ce qui a incité Téhéran à ne plus respecter l'accord.
Source : AA