L'Éthiopie appelle au retrait de l'armée soudanaise des zones en conflit

Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré qu'Addis-Abeba refuse d'entrer en conflit avec Khartoum, mais exige toutefois, le retour de l'armée soudanaise dans les zones ''d'avant le 6 novembre''.

L'Éthiopie a renouvelé, ce mardi, son appel pour le retrait des forces de l'armée soudanaise des zones sous son contrôle depuis le 6 novembre, afin de mettre fin au conflit frontalier par le biais du dialogue.

C'est ce qui est ressorti des déclarations du porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, relayées par des médias locaux et étrangers.

Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré qu'Addis-Abeba "refuse d'entrer en conflit avec Khartoum et appelle, dans ce sens, l'armée soudanaise à revenir sur la ligne de démarcation''.

Addis-Abeba accuse l'armée soudanaise d'avoir pillé et expulsé des citoyens éthiopiens, à partir du 6 novembre dernier et profité de l'absence du gouvernement éthiopien, occupé à maintenir l'ordre dans la région du Tigré.

Le conflit frontalier entre l'Éthiopie et le Soudan s'est aggravé, depuis la déclaration de Khartoum, le 31 décembre, qui annonce la prise de contrôle de l'ensemble du territoire de la zone frontalière ''Al-Fashaqa'' avec l'Éthiopie. Cela a provoqué de vives tensions et a approfondi la crise entre les deux parties.

Le Soudan réclame l'établissement de démarcation des frontières avec l'Éthiopie sur la base de l'accord du 15 mai 1902, signé à Addis-Abeba entre l'Éthiopie et la Grande-Bretagne (au nom du Soudan), tandis qu'Addis-Abeba refuse de reconnaître cet accord et appelle au dialogue pour résoudre ce différend.

Source : AA

 

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