Le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a déclaré qu'environ 188 000 personnes ont été déplacées de leurs quartiers, depuis le début de cette année.

Les Nations unies ont mis en garde, mercredi, contre la poursuite des attaques contre les écoles et les établissements scolaires au Myanmar, ainsi que les déplacements constants, des habitants dans certaines régions du pays.

« Les collègues sur le terrain au Myanmar mettent en garde contre la poursuite des attaques contre les écoles et les établissements scolaires », a déclaré le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, aux journalistes présents au siège des Nations Unies à New York.

Et le porte-parole onusien d’ajouter, « Selon le bureau du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Myanmar, au moins 54 attaques ont été perpétrées contre des écoles et le personnel éducatif, depuis le coup d'Etat mené par les militaires le 1er février et jusqu'à fin mai ».

Dujarric a déclaré que la violence dans et autour des écoles est « totalement inadmissible ».

Il a affirmé que les attaques contre les lieux d'apprentissage et les enseignants, constituent une véritable « violation des droits de l’enfant ».

Dans le même contexte, Dujarric a indiqué que près de 188 000 personnes ont été déplacées de leurs quartiers, dans le nord-est, le sud-est et l'ouest du pays, depuis le début de l’année.

Il a, également, souligné que le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) est profondément préoccupé par les rapports alarmants de déplacements internes, en raison des combats intenses dans certaines régions du pays.

Au début du mois de février, des commandants de l'armée du Myanmar ont perpétré un coup d'État militaire, suivi de l'arrestation de hauts responsables du pays, dont le Président, Win Myint et la présidente du Conseil d’État, Aung San Suu Kyi.

Source : AA