RDC : neuf personnes tuées dans un camp d’orpailleurs en Ituri

L’attaque attribuée par les autorités aux miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), a visé le site minier appelé « Exode » dans le territoire de Mambasa, vers 04 heures ( 02h GMT), mercredi.

Neuf (9) personnes ont été tuées, mercredi à l'aube, dans un carré minier de la province de l’Ituri, dans le Nord – Est de la République démocratique du Congo (RDC) en proie à un épisode sanglant de massacres impliquant des groupes armés d’obédiences tribales.

L’attaque attribuée par les autorités aux miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), a visé le site minier appelé « Exode » dans le territoire de Mambasa, vers 04 heures ( 02h GMT), a affirmé à l’Agence Anadolu Etienne Etaka, chef du camp d’orpailleurs.

« Ils se sont servis d'armes à feu pour exécuter les civils, dont 4 femmes », a-t-il déclaré, ajoutant que deux autres personnes ont été « grièvement blessées ». Toutes les victimes ont été surprises. « Elles ont été tuées pendant qu’elles dormaient », précise la même source, affirmant que la zone ne connaît pas de présence de forces gouvernementales depuis plusieurs années.

Le porte-parole de l’armée dans la province de l’Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, a reconnu que les assaillants « traqués de partout » s’attaquaient maintenant aux localités « isolées » dans leur « errance »

Cette province, placée en état de siège depuis début Mai, est sous le joug de crimes commis par des groupes armés dont la CODECO et les Forces démocratiques alliés (ADF) d’origine ougandaise, considérés comme les plus meurtriers. Fin Mai, au moins 55 civils ont été massacrées par les ADF dans deux localités du territoire d’Irumu.

Une force d’intervention rapide de la mission des Nations Unies dans le pays, Monusco, a été déployée dans les zones touchées, tandis que des Casques bleus ont aidé les blessés, notamment par des évacuations médicales.

Dans une déclaration lue par son porte-parole mardi, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a condamné « fermement les attaques », tout en appelant les autorités congolaises à « enquêter » sur ces incidents et à « traduire » les responsables en justice.

Source : AA

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