Au Nicaragua, Cristiana Chamorro risque d’être écartée de la présidentielle

Selon un communiqué du parquet, l’opposante est accusée, entre autres, de « délits de gestion abusive » et de « blanchiment d’argent, de biens et d’actifs ».

Le ministère public nicaraguayen a demandé, mardi 1er juin, d’interdire à l’opposante Cristiana Chamorro, la fille de l’ex-présidente Violeta Barrios de Chamorro, d’occuper des fonctions publiques, une démarche qui pourrait l’écarter de l’élection présidentielle de novembre.

Selon un communiqué du parquet, Mme Chamorro, âgée de 67 ans, est accusée, entre autres, de « délits de gestion abusive » et de « blanchiment d’argent, de biens et d’actifs ».

Cristiana Chamorro est la fille de Violeta Barrios de Chamorro, qui avait battu Daniel Ortega lors de l’élection présidentielle de 1990, alors qu’il tentait d’être réélu après son premier gouvernement.

« Farce macabre »

Le 20 mai, le parquet a ouvert une enquête contre la fondation qui porte le nom de l’ancienne présidente et que Cristiana a dirigée, sur la base d’« indices clairs de blanchiment d’argent » durant la période 2015-2019.

Cristiana Chamorro, qui n’est membre d’aucun parti politique, a les meilleures chances face à une éventuelle candidature du président sortant, Daniel Ortega, à la présidentielle de novembre.

Mme Chamorro clame son innocence et évoque les accusations à son encontre comme une « farce macabre » avec pour but de l’écarter de la course électorale.

Source : Le Monde avec AFP

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