Washington: "Nous avons achevé environ 44% du processus de notre retrait total d'Afghanistan"

L'armée américaine a annoncé mardi, avoir achevé environ 44% du processus de retrait de ses forces d'Afghanistan.

C'est ce qui est ressorti d'un communiqué publié par le Commandement central américain, « Centcom », dans le cadre des mises à jour hebdomadaires sur les progrès réalisés concernant le retrait des troupes américaines d'Afghanistan.

« Jusqu'au 31 mai, nous avons achevé un retrait de 30 à 44 % de nos forces d’Afghanistan », a fait savoir « Centcom » dans son communiqué.

Le Commandement central a ajouté qu'environ 300 avions cargo C-17 ont également été retirés d'Afghanistan et que 13 000 pièces d'équipement militaire ont été destinées à la destruction, depuis la décision du Président américain Joe Biden de se retirer du pays.

Le communiqué a indiqué qu'une installation militaire supplémentaire a été livrée aux forces afghanes la semaine dernière, portant le nombre total à 6.

Le Commandement central américain a déclaré qu'il prévoyait "d'autres transferts supplémentaires de base et d'arsenal militaire à l'avenir pour renforcer les forces afghanes".

Les États-Unis s'abstiennent de donner des chiffres précis sur le processus de retrait, sur fond de problèmes de sécurité.

En avril dernier, Biden avait annoncé que son administration mettrait fin à la présence des forces américaines en Afghanistan d'ici septembre prochain, avant de commémorer l'anniversaire des attentats du 11 septembre (2001), alors que les Talibans insistent sur le retrait des forces étrangères pour mettre fin à une guerre qui perdure depuis 20 ans. Ce conflit a, en effet, coûté à Washington environ 2 200 milliards de dollars en plus de 2 400 militaires tués, selon le projet "Coûts de la guerre" de l'Université américaine Brown.

L'Afghanistan est en guerre depuis 2001, lorsqu'une Coalition militaire internationale, conduite par Washington, a renversé le régime des Talibans, en raison de son association à l'époque avec l'organisation terroriste Al-Qaïda, qui avait revendiqué les attentats du 11 septembre survenus la même année, aux États-Unis.

Source : AA

De la même section International