Est de la RDC : Le mandat des troupes de la SADC renouvelé d’une année
- Le 22 Novembre 2024
Le Président français Emmanuel Macron a assuré le Premier ministre libyen Abdelhamid Dbeibeh, du soutien « de la France à la transition engagée par les nouvelles autorités » en Libye, au cours d’une conférence de presse donnée sur le parvis de l’Elysée mardi.
« La formation d’un exécutif unifié et inclusif (...) a été une étape importe de la sortie de la trop longue crise libyenne » a estimé le chef de l’Etat.
Il a ainsi réaffirmé sa volonté de soutenir la Libye sur le volet sécuritaire et reconnu que la France a « une responsabilité particulière à l’égard de la Libye ».
Emmanuel Macron veut « poursuivre et même renforcer » son engagement « en coordination avec les Libyens ».
Plaidant pour un État « stable et prospère », le Président français considère que le « départs de toutes les forces étrangères » présentes sur le sol libyen, est un point indispensable.
Il estime que « les Russes, les Turcs, leurs mercenaires syriens mais aussi tous les autres », doivent quitter le territoire libyen pour que soit construite « une armée unifiée qui soit à même d’assurer la sécurité de toute la population ».
« La maitrise de vos frontières terrestres et maritimes relève aussi pleinement de cet agenda » a par ailleurs lancé Emmanuel Macron au chef du gouvernement libyen.
Selon lui, « il s’agit d’une priorité pour la France et l’Union européenne » qui veulent s’assurer de la « souveraineté » libyenne en matière de sécurisation des frontières et qui sont prêts à négocier avec les pays voisins pour veiller à cette mission.
S’agissant « du volet politique », Le président français veut « garantir le succès des élections nationales prévues en fin d’année ».
Il dit être « convaincu que (...) ce mouvement doit être précédé par un travail de réconciliation autour de la légitimité » du gouvernement actuel de transition.
« Plusieurs autre sujets de coopération ont aujourd’hui été évoqués » a poursuivi le chef de l’Etat, mentionnant notamment le plan « sanitaire » en évoquant l’envoi « de médecins » pour traiter des enfants atteints du cancer.
De son côté, Abdelhamid Dbeibeh a considéré au cours de sa prise de parole, que « la France peut jouer un rôle important » pour renforcer la légitimité des autorités en place.
Source : AA