Toyota annonce pour la première fois une baisse de sa production
- Le 31 Octobre 2024
Les marchés mondiaux du pétrole sont dans l’attente d’une réunion de l'alliance OPEP+, prévue dans la journée du mardi, pour discuter de la réalité des marchés actuels du brut, et de l'avenir de l'accord de réduction de la production, en vigueur depuis le mois de mai 2020, et qui devrait se poursuivre jusqu'en avril 2022.
Continuer dans la lancée actuelle, qui prévoit d’assouplir les réductions de production au cours du mois prochain, devrait prévaloir sur toute autre décision, pour faire face aux hypothèses de fluctuation de la demande de pétrole, et d'une prochaine augmentation possible des approvisionnements en provenance d'Iran.
Le rapport de l'OPEP, publié plus tôt ce mois-ci, montre l'amélioration constante de la demande de brut, au cours du mois d'avril dernier, dans un contexte d'augmentation des vaccinations contre le coronavirus, bien que la répartition de sa distribution à l’échelle mondiale demeure inégale.
L'alliance, qui réunit des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, ainsi que des producteurs indépendants dont notamment la Russie, a accepté, depuis le début du mois d’avril, d'assouplir les restrictions sur la production de 350 000 barils par jour en mai, afin de stabiliser la réduction de la production pétrolière à hauteur d’environ 6,65 millions de barils par jour.
L’alliance mettra en œuvre une autre mesure pour réduire la production en juin, de 350 000 barils supplémentaires par jour, à 6,3 millions de barils. Cette décision devrait être suivie d’une nouvelle réduction de près de 400 000 barils par jour, à 5,85 millions de barils durant le mois de juillet.
L'Iran a tenu son cinquième cycle de négociations d'accord sur le nucléaire, la semaine dernière, avec les grandes puissances occidentales, dans la capitale autrichienne, Vienne, prévoyant le retour des États-Unis au giron des pays signataires de l'accord, après leur retrait en mai 2018.
Avant les sanctions imposées par Washington à Téhéran en août 2018, l'Iran était le troisième producteur de pétrole brut de l'Organisation de l' "OPEP" après l'Arabie saoudite et l'Irak, avec une production quotidienne moyenne de 3,85 millions de barils.
À la suite des sanctions américaines infligées au secteur du brut iranien, les exportations de pétrole du pays ont chuté à une moyenne de 2 millions de barils par jour.
Le ministère indien de la Santé a annoncé, ce dimanche, que 165 553 nouveaux cas de coronavirus avaient été dépistés au cours des dernières 24 heures, confirmant ainsi la tendance à la baisse des taux d'infection quotidiens pour le 46e jour.
L'Inde, troisième importateur de pétrole brut au monde, consomme en moyenne 4,6 millions de barils par jour, dans un contexte de plus en plus optimiste, concernant le retour des approvisionnements du pays à des taux normaux.
Source : AA