L'ONU appelle à la libération de 52 journalistes arrêtés par les autorités putschistes au Myanmar

Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, a déclaré que «L'arrestation de journalistes constitue une agression contre la liberté d'expression au Myanmar».

Les Nations Unies ont appelé, mardi, à la libération immédiate de 52 journalistes détenus dans les prisons des autorités militaires putschistes au Myanmar.

C’est ce qui ressort des déclarations accordées par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, aux journalistes au siège de l'organisation internationale à New York.

« Depuis le coup d'État perpétré début février, au moins 88 journalistes ont été arrêtés, dont un américain qui a été arrêté lundi à l'aéroport international de Yangon au Myanmar », a fait savoir Dujarric.

Et le porte-parole onusien d’ajouter, « À ce jour, pas moins de 52 journalistes sont toujours en détention, les autorisations de diffusion de huit médias ont été retirées, et le 12 mai, un journaliste a été reconnu coupable et condamné à trois ans d’emprisonnement ».

Dujarric a estimé que « l'arrestation de journalistes et la violence perpétrée par l'armée contre toute personne arrêtée, constituent une agression contre la liberté d'expression au Myanmar ».

« Nous appelons à la libération immédiate de dizaines de journalistes qui sont toujours en détention depuis que l'armée du Myanmar a pris le pouvoir », a poursuivi le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies.

Le 1er février, l’armée du Myanmar a provoqué un coup d’Etat contre le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi, suivi de l'arrestation de hauts responsables du pays, dont le Président, Win Myint.

Source : AA

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